La confusion née dans l’opinion depuis la mort de 2 présumés braqueurs a poussé la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) à s’autosaisir. Pour la Police, les 2 hommes abattus au petit matin de dimanche dernier étaient des braqueurs. Mais leurs familles et proches parlent d’un enlèvement à leurs domiciles et accusent la force publique d’exécution extrajudiciaire. Mercredi, l’institution nationale chargée de la protection des droits de l’homme a promis faire la lumière sur l’affaire.
« Suite à la polémique née autour des deux présumés malfaiteurs abattus par le Groupement d’Intervention de la Police Nationale (GIPN), dans la nuit du 27 au 28 juillet 2019 dans les environs de la société Sototoles, la Commission Nationale des Droits de l’Homme s’est autosaisie et a mis en place, un groupe de travail pour faire la lumière sur cette affaire », souligne le communiqué.
Selon des faits relatés par le porte-parole de la Police nationale, les 2 victimes seraient des braqueurs filés par des agents et qui auraient perdu la vie dans un échange de tirs.
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Une version mise en doute par les familles de Dekpo Mlatawo et Semekonawo Koffi dit « cimetière ». Ces familles accusent la Police d’avoir enlevé les 2 jeunes à leurs domiciles pour les exécuter et les présenter comme des braqueurs.
Les familles des deux hommes ont fait ces révélations dans des vidéos ayant fait le tour des réseaux sociaux. Dans l’une des vidéos, une dame a clairement affirmé que les deux personnes ont été arrêtées samedi aux environs de 23 heures par la police à la maison.
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