Les réactions continuent par fuser de partout à propos du communiqué du 4è round du dialogue inter-togolais. Après les partis politiques, sept (07) organisations de la société civile réagissent sur les dernières discussions et appellent les Chefs d’Etat de la CEDEAO à s’investir davantage dans la résolution de la crise sociopolitique du Togo. Elles invitent par ailleurs tous les religieux à porter le Togo dans leurs prières quotidiennes.
Selon WANEP-Togo, CNSC-Togo, ACAT-Togo, CACIT, REPSFECO-Togo, CEJP-Togo et SAAD, il y a une contradiction sur le point de la suppression et de la tenue des élections avant novembre, ce qui entraine chaque partie prenante au dialogue à une interprétation différente.
Elles notent également que la liste des points inscrits à l’ordre du jour du dialogue n’est pas encore épuisée, telles réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales.
Aussi relèvent-elles que la poursuite du dialogue ou non n’a pas été précisée entrainant un flou dans les esprits des togolais.
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Au regard de ces insuffisances, le Groupe des 7 (G7) lance un appel à la CEDEAO à s’investir encore plus dans la résolution de la crise au Togo.
« Le G7 appelle les Chefs d’Etat de la CEDEAO à mesurer l’ampleur de la situation qui prévaut dans le pays, afin de formuler des recommandations qui permettront la réalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles, puis l’organisation d’élections transparentes, crédibles et acceptées par tous. La stabilité de la sous-région dépend inéluctablement de celle du Togo » exhorté un communiqué du G7 sorti mercredi.
Le G7 invite dans le même temps les parties prenantes au dialogue à poursuivre les concertations par tous les moyens afin de parvenir à un accord historique dans l’intérêt du peuple conformément à la Recommandation N°6 de la Commission Justice et Réconciliation (CVJR).
Il demande par ailleurs à tous les religieux sur toute l’étendue du territoire à porter le peuple togolais et toute la classe politique dans leurs prières en respect à la première phrase du préambule de la Constitution.