Mahamadou Issoufou, n’est plus le chef d’Etat du Niger mais se voit honoré. L’ancien président nigérien a œuvré pour l’opérationnalisation de la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine). Une statue à son effigie a été dévoilée vendredi à Accra en présence de plusieurs personnalités dont Faure Gnassingbé.
Présent à la cérémonie qui s’est tenue sur le site du secrétariat de la ZLECAf à Accra, le président togolais, Faure Gnassingbé a adressé ses « chaleureuses félicitations » à Mahamadou Issoufou. L’ancien président du Niger a conduit avec succès l’opérationnalisation de cette initiative de l’Union Africaine.
« Je tiens à cette occasion à lui adresser mes chaleureuses félicitations pour avoir conduit avec succès cette initiative. Cette statue est une marque de reconnaissance de la contribution importante du président Mahamadou Issoufou, et de l’effort collectif des États membres pour la concrétisation de cet ambitieux marché unique africain », a posté Faure Gnassingbé.
Plusieurs leaders africains et personnalités du continent ont également assisté à la cérémonie d’hommage à l’endroit de l’ex-président nigérien.
Mahamadou Issoufou est célébré pour avoir conduit le processus de l’opérationnalisation de la ZLECAf à son terme, comme voulue par l’Union africaine (UA). On pouvait noter la présence effective de Felix Tshisekedi de la RD Congo, par ailleurs président en exercice de l’UA.
L’Afrique et la ZLECAf
Sur les 55 pays que compte l’Union Africaine, 54 ont déjà signé l’accord instaurant la ZLECAf. 37 pays ont déjà ratifié l’accord et ont déposé leurs instruments de ratification.
La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA, ZLEC ou Zlecaf), est un projet de zone de libre-échange qui concerne l’ensemble du continent africain.
La ZLECAf établit un marché unique pour les biens et services fabriqués en Afrique, élimine les droits de douane de 90 % et s’attaque aux barrières non tarifaires telles que les délais douaniers.
Un marché unifié de 1,2 milliard de personnes avec un PIB combiné de 3 000 milliards de dollars est potentiellement une base solide pour l’industrialisation. Actuellement, les exportations intra-africaines représentent environ 17 % du total des exportations continentales.
L’augmentation de cette part devrait permettre d’accroître la valeur ajoutée, de contribuer à la création d’emplois et d’augmenter les revenus.
