La Fédération des Eglises et Missions du Togo (FEMIT) a tenu samedi à Lomé sa nouvelle assemblée générale élective. C’était en présence du directeur des cultes, Béléi Bédiani et Pasteur Edoh komi, 1er adjoint au maire de la commune du golfe 2. A l’issue, Messan Attitso, pasteur de l’église pentecôte des cités merveilleuses d’Atiégou, qui est porté à la tête de l’organisation.
Secrétaire général du bureau sortant de la FEMIT, Messan Attitso aura désormais la responsabilité de défendre l’intérêt de la FEMIT pendant les 5 prochaines années.
« C’est une joie qui m’anime en cet instant car Dieu m’a fait grâce et a décidé que je sois le nouveau président de la FEMIT. Je suis conscient des défis qui m’attendent, puisque j’étais aux côtés de mon prédécesseur en tant que secrétaire général. Nous allons tous ensemble mener des actions en collaborant pour pouvoir atteindre notre vision », a exprimé Messan Attitso.
Les chantiers de la FEMIT
Dans son projet présenté, M. Attitso met l’accent sur deux aspects. Il entend œuvrer pour l’épuisement des pasteurs membres de la FEMIT et promouvoir l’entrepreneuriat des leaders des églises pour combler leurs besoins.
M. Attitso a également annoncé la création d’une Coopec FEMIT qui permettra de soutenir le secteur pastoral au Togo. Une assurance pasteur est à l’étude pour les hommes de Dieu et des actions seront menées à l’endroit des pasteurs retraités.
Par ailleurs, l’organisation pense pouvoir mener des actions en collaboration avec d’autres associations sœurs existantes. Pour le nouveau président de la FEMIT, cette synergie est nécessaire pour avoir un porte-parole fiable auprès du gouvernement togolais.
« Beaucoup d’églises n’ont pas de récépissé ou d’enregistrement officiel et cela est un grand problème pour le corps du Christ au Togo. Ensemble avec les autres associations nous allons travailler afin que ces églises soient officiellement reconnues », a livré M. Attitso.
En ce qui concerne le problème que rencontrent les églises au Togo actuellement, Messan Attitso annonce des démarches pour que les autorités togolaises décident de la réouverture totale des églises.