La 12ᵉ édition du Festival International de la Mode (Yas FIMO 228) bat son plein à Lomé. Une conférence internationale sur le cancer a lancé les activités mercredi à Lomé. C’est le professeur Belo Mofou, représentant du ministre de la Santé du Togo qui a donné le ton à la conférence. L’évènement se poursuit jusqu’au samedi 05 avril.
Le FIMO 228 porte cette année sur le thème « La Mode pour un monde sans cancer ». Un thème qui témoigne d’une vision audacieuse et innovante : utiliser la créativité et la visibilité de la mode pour sensibiliser le grand public à une cause de santé publique essentielle.
La conférence a réuni des experts médicaux, des acteurs de la mode, des journalistes et des personnalités engagées. Elle a offert une plateforme unique d’échanges à travers des interventions et des témoignages inspirants. Les participants ont pu mieux comprendre les trois types de cancers les plus fréquents, à savoir le cancer du sein, du col de l’utérus et de la prostate, ainsi que leurs impacts sur la population.
« Cela fait deux ans que Yas Togo et FIMO 228 collaborent. Nous avons décidé d’aborder le thème ‘La Mode pour un monde sans cancer’. Aujourd’hui, si nos clients ne sont pas en bonne santé, ils ne pourront pas être riches, ils ne pourront pas s’habiller. C’est pourquoi nous avons tenu à les sensibiliser contre ce fléau, cette maladie qui fait tant de ravages », a expliqué Jacques Logoh, promoteur du Yas FIMO 228.
Un engagement contre le cancer
Dela Djaou, chargé des relations médias chez Yas Togo a souligné l’importance de la collaboration entre la société de télécommunications et les responsables du festival de mode.
« Aujourd’hui, nous nous engageons dans une lutte sociale, particulièrement dans le domaine de la santé. Nous voulons redonner espoir aux personnes touchées par le cancer et encourager tous ceux qui en ont peur à se faire dépister afin de prévenir cette maladie », a-t-affirmé
Le gouvernement togolais, à travers le ministère en charge de la Santé, reste pleinement engagé dans la lutte contre le cancer.
« Le cancer représente aujourd’hui une menace majeure pour nos populations. Ce fléau, en partie évitable grâce à la prévention et au dépistage précoce, continue de faire de nombreuses victimes faute d’un accès suffisant à l’information et aux soins adéquats », a souligné Mofou Belo, professeur titulaire de neurologie et représentant le ministre de la santé et de l’hygiène publique.
La rencontre a également permis de mettre en lumière les efforts du gouvernement dans ce combat.
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