« Le MIATO a été un franc succès ». C’est en ces termes que la ministre togolaise en charge de l’artisanat clôturait dimanche le 1er Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO). Cet évènement a mobilisé une dizaine de pays et a permis d’exposer le savoir-faire des artisans togolais. Pour Victoire Tomegah-Dogbé c’était un défi de taille qui a été relevé.
Placée sous le thème : « Artisanat innovant, facteur de développement économique et social », la 1ère édition du MIATO est une initiative du Ministère en charge de l’Artisanat, en collaboration avec l’Union des Chambres Régionales des Métiers (UCRM) du Togo.
Cet évènement a permis de mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans togolais. Le coup d’essai s’est finalement révélé un coup de maître.
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Victoire Tomégah-Dogbé, ministre en charge de l’artisanat a indiqué qu’il s’agit d’un défi de taille « relevé avec succès », saluant un ferme engagement de l’ensemble des parties prenantes.
« Le MIATO a été un franc succès. Ça honore notre pays et nous en sommes fiers. Comme nous le savons, ce marché a été voulu par les artisans du Togo parce qu’ils ont toujours cherché une vitrine à eux pour faire redécouvrir tous leurs talents », a déclaré Mme Tomegah-Dogbé.
La Directrice de cabinet de la Présidence togolaise a salué également la volonté politique du Chef de l’État. Elle n’a pas manqué de saluer la mobilisation des différents départements ministériels et de l’URCM.
Les 10 jours qu’a duré le marché ont été marqués par des expositions, des partages et d’échanges entre les artisans togolais et étrangers.
Victoire Tomégah-Dogbé a exprimé les reconnaissances du gouvernement aux partenaires qui ont l’accompagné l’évènement. Il s’agit notamment de la coopération allemande, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), la Banque Africaine de développement (BAD), l’Union Européenne (UE), l’UEMOA et des grandes sociétés de la place.
Au Togo, près d’un million de personnes exercent une activité artisanale à titre principal ou secondaire. Ce secteur contribue à hauteur de 18% à la formation du PIB national et à la réduction du déficit de la balance des paiements de 20%.
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