La phase III du projet UNESCO-CFIT Togo a été lancée vendredi à Lomé par les représentants des institutions de formation des enseignants du Togo et les membres du comité de pilotage. L’objectif est d’améliorer la formation des enseignants pour combler le déficit qualitatif de l’éducation en Afrique. Ceci, à travers l’introduction des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans les dispositifs de formation des enseignants. Cette nouvelle étape s’inscrit dans la continuité de la phase II lancée en 2016.
Biyao Kokou, directeur des formations, point focal du projet UNESCO CFIT et représentant du ministre togolais en charge de l’éducation qui a donné le ton pour le démarrage de la 3e phase du projet UNESCO-CFIT Togo. Ceci, en présence de Lamine Sow, chargé du bureau régional d’Abuja, et Koffi Agboh, secrétaire général de la commission nationale togolaise pour l’UNESCO au Togo.
Le programme a démarré pour une durée de 2 ans. Il consiste à mettre à contribution la technologie de l’information et de la communication dans les disciplines de formations. Ce qui permet l’amélioration de la formation des enseignants pour combler le déficit qualitatif de l’éducation en Afrique.
« Pour accélérer l’introduction de TIC dans système éducatif, le Togo vient de se doter d’une politique d’intégration de TIC dans l’éducation. Ce projet a abouti grâce à l’appui financier de l’UNESCO. Ainsi, dans la mise en œuvre de la phase III, il est prévu de porter l’attention à l’identification des leviers qui catalysent l’intégration des TIC dans les pratiques pédagogiques. Notamment la formation d’un grand nombre d’enseignants », a indiqué Koffi Agboh.
L’équipe nationale s’engage donc à regarder de près les facteurs porteurs ou les causes de blocages pour les éliminer et avancer vers des résultats probants.
UNESCO-CFIT pour un enseignement de qualité
Selon M. Biyao, d’importants résultats ont été engrangés au cours de la phase II grâce à tous les acteurs. Ainsi, il a appelé à la mobilisation de tous pour la réussite de la phase III.
« La phase III sera essentiellement axée sur le renforcement des capacités des enseignants pour accroître notre résilience face aux imprévus comme la pandémie à covid-19 qui a secoué les systèmes éducatifs du monde entier. Le succès de la phase III donnera sans nul doute l’impulsion à notre système éducatif vers l’atteinte d’une éducation de qualité » a rappelé le directeur des formations.
Pour sa part, le chargé du bureau régional d’Abuja, Lamine Sow, pense que les enseignants représentent le facteur le plus déterminant dans le processus d’amélioration de la qualité et de l’apprentissage des élèves.
Par ailleurs, il a rassuré le Togo qu’il sera toujours soutenu par l’UNESCO dans la mise en œuvre de ce processus de développement durable.