L’Union des forces du changement (UFC) traverse une nouvelle crise. Le parti de Gilchrist Olympio n’a toujours pas trouvé de solution à son dysfonctionnement interne. Une situation qui déteint sur sa participation à l’organisation des prochaines élections.
Le 2e vice-président de l’UFC, Elliot Ohin vient de demander à la CENI de virer les personnes représentant actuellement le parti dans les Commissions électorales nationales indépendantes (CELI).
Elliot Ohin a publié un communiqué dans ce sens mardi dernier. Dans la note, l’ancien ministre des affaires étrangères émet des sur la crédibilité de la CENI et celle des résultats qu’elle aura à publier à l’issue des élections.
Pour le 2e vice-président de l’UFC, des personnes représentant le parti à la CENI se substituent à l’équipe dirigeante et retiennent les courriers destinés au parti.
« Saisie à plusieurs reprises pour les dérives de comportement de ceux qui y représentent le parti : notamment la substitution de ceux-ci aux dirigeants du parti, la rétention des courriers destinés au parti elle n’a pas daigné répondre », déplore-t-il dans un communiqué.
L’UFC de Elliot Ohin exige
Pour Elliot Ohin, le comble est la publication de la liste des membres UFC des CELI autres que celle envoyée officiellement par le représentant légal du parti.
« Peut-on croire qu’avec ces écarts, la CENI puisse être en mesure de publier des résultats crédibles et fiables à l’issue des élections à venir ? », questionne l’ancien ministre.
M. Ohin exige, au nom de l’UFC, « l’annulation pure et simple de cette liste » et la publication de celle signée par le représentant légal du président national du parti.
Cette situation n’est qu’une suite de la présentation de 2 listes en mars 2022 à l’Assemblée nationale pour le renouvellement de la CENI.