L’Union des forces de changement (UFC) traîne ses problèmes de leadership jusqu’à l’Assemblée nationale. Le parti de Gilchrist Olympio, embêté par le poids de l’âge, est à la merci de deux camps qui ne cessent de se combattre. Pour le renouvellement des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), 2 listes se sont retrouvées au Parlement au nom du parti.
La guerre de succession à l’UFC des forces de changement n’est pas prête de s’arrêter. Nouvelle illustration, les deux listes présentés à l’Assemblée nationale jeudi par ce parti pour le renouvellement de la CENI.
La première liste est présentée par Elliott Ohin, un vice-président de l’UFC. L’ancien chef de la diplomatie togolais et ancien ministre de la réforme de l’administration ne cache pas son ambition de prendre la tête du parti, en remplacement de Gilchrist Olympio, affaibli par le poids de l’âge.
L’autre liste, considérée comme la liste officielle du parti, est concoctée par Sena Alipui, le conseiller spécial de Gilchrist Olympio, et par ailleurs, 3e vice-président de l’Assemblée nationale.
Au sein de l’UFC, toujours Elliot Ohin
Selon les informations, M. Alipui a présenté une liste en accord avec Gilchrist Olympio. Y figurent alors les noms des personnes qui représentent le parti actuellement au sein de la Commission électorale nationale.
Une situation qui avait entraîné la suspension de la séance plénière de l’Assemblée nationale. A la reprise des travaux, la liste de l’ancien ministre Elliot Ohin a été rejetée pour laisser place à celle de Sena Alipui.
Elliot Ohin se serait passé de la consigne officielle de Gilchrist Olympio pour confectionner une autre liste qu’il a déposée au secrétariat particulier de la présidente de l’Assemblée nationale. Sa liste a été finalement l’Assemblée nationale.
Le parlement estime que la première liste introduite par Sena Alipui a respecté la procédure de dépôt des candidatures.
Elliot OHIN, 2e vice-président de l’UFC ne cache pas ses ambitions. Il entend accéder à la tête du parti de Gilchrist Olympio. Il aurait récemment adressé aux autorités togolaises un courrier leur faisant croire qu’il est désormais le président national du parti.
Gilchrist Olympio, normalement chef de file de l’opposition, appréciera.