La conférence des Evêques du Togo s’est prononcée mardi sur l’arrestation d’Agbeyome Kodjo. Les évêques condamnent la « brutalité et la violence » perpétrées par les forces de défense et de sécurité qui ont procédé à l’arrestation de l’opposant. Ils préconisent une solution politique et demandent la libération de l’ancien Premier ministre.
Dans un communiqué sorti mardi, les évêques catholiques ont exprimé leur consternation au sujet de la façon dont Agbeyome Kodjo a été arrêté.
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De même, la conférence des Evêques déplore également le fait que Mgr Nicodème Barrigah et Mgr Denis Amuzu-Dzakpah aient été empêchés d’aller porter assistance à Mgr Philippe Fanoko Kpodzro qui a lancé depuis le domicile d’Agbeyome Kodjo lundi nuit un cri de détresse.
« Les Evêques du Togo déplorent et condamnent la brutalité et la récurrence la violence dont nos autorités font preuve dans la gestion d’une situation qui est avant tout, politique », lit-on dans le document.
Les prélats estiment que chaque citoyen a le droit et le devoir d’exprimer sa désapprobation devant l’injustice manifeste et l’oppression.
« Aussi les violences physiques et autres traitements inhumains et dégradants infligés aux citoyens à cette occasion, sont-ils une négation de leurs droits et libertés. Une fois de plus, la Conférence des Evêques les dénonce et les condamne et appelle leurs auteurs à se ressaisir.
Pour les évêques, la crise actuelle est consécutive à la proclamation des résultats l’élection présidentielle de 2020. Comme telle, « l’option à privilégier reste celle de la recherche d’une solution politique qui n’occasionnera pas d’autres violences, mais respecte les droits fondamentaux de chacun ».
« C’est dans cet esprit qu’ils (les évêques) invitent les autorités judiciaires à relâcher Monsieur Gabriel Agbeyome Kodjo », concluent les évêques catholiques.
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