Un peu comme Olusegun Obasanjo, l’ex président nigérian, le Gambien Onsainou Darboe pense que la solution de la crise sociopolitique du Togo serait la démission du Président Faure Gnassingbé. C’est ce qu’il a survolé dans une interview accordée lundi à nos confrères de Reuters. Cette position de la Gambie prend le contre-pied de celle adoptée par la CEDEAO qui est plutôt favorable au référendum voulu par le pouvoir togolais.
« Le président togolais Faure Gnassingbé devrait immédiatement démissionner et l’Union africaine (UA) et le bloc régional ouest-africain (CEDEAO) devraient le convaincre à démissionner », a déclaré l’actuel ministre gambien en charge des affaires étrangères.
L’ancien Chef de fil de l’opposition gambienne s’inquiète d’un avenir drastique de la crise vue l’allure que prennent les choses ces derniers jours.
Avec cette sortie, il rejoint l’ex président Olusegun Obasanjo qui était le premier à demander au Président togolais de jeter l’éponge pour donner une issue favorable à la crise.
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Cette sortie du chef de la diplomatie gambienne prend le contre-pied de la position officielle de la CEDEAO, de l’Union Africaine et de l’ONU qui avaient demandé au gouvernement togolais de fixer la date du référendum.
Samedi dernier, la CEDEAO par l’entremise du président de sa Commission, Marcel de Souza a fait part de sa tristesse suite aux tragiques évènements de ces dernières semaines qui se sont soldés par le décès de « citoyens togolais, civils et militaires ».
Marcel de Souza a appelé le peuple togolais à la retenue et a demandé aux acteurs politiques d’aller à un dialogue afin de « préserver la paix, la cohésion et l’unité nationale, ciment d’un destin commun».