Le gouvernement togolais a tenu jeudi à Lomé une rencontre d’information à l’endroit des leaders des partis politiques dont certains issus de la DMK – Dynamique Mgr Kpodzro. La rencontre animée par le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbé, entourée de ses ministres, portait sur la question du terrorisme. Au lendemain de la réunion, la dynamique réclame au pouvoir de véritables discussions.
Comme elle l’avait promis, la DMK était jeudi à la rencontre initiée par le gouvernement. Cette entité, même si elle n’a pas été invité en tant que telle, était représentée par la CDPA, Le Nid, les Démocrates socialistes africains (DSA) et Le Togo Autrement. Le MPDD d’Agbéyomé Kodjo et le BAC de Thomas Ntsoukpoe, entre autres n’étaient pas présents.
Vendredi, les responsables de la Dynamique ont tenu à s’exprimer sur la rencontre du Premier Ministre, Victoire Tomegah-Dogbé avec les partis politiques.
Elle a déclaré aux médias qu’elle a saisi l’occasion, par l’entremise des partis présents à la séance, pour demander la libération des détenus politiques, la levée des poursuites contre les leaders de l’opposition et le règlement des questions sources de frustration préjudiciables à l’unité, et à la cohésion auxquelles le régime ne cesse d’appeler.
Selon Brigitte Adjamagbo et les autres leaders de la DMK, la réunion sur le terrorisme a été une simple rencontre d’information. Ils s’étonnent de voir « le régime » tenter de la présenter à « l’opinion publique nationale et internationale, comme une rencontre d’échanges et de discussions, voire de dialogue avec la classe politique de l’opposition ».
Appel de la DMK à Faure Gnassingbé
Le regroupement accuse le pouvoir de chercher à « instrumentaliser » la crise sécuritaire « en vue de divertir les togolais et de se maintenir ». La DMK, qui dénonce par ailleurs des tentatives visant à l’ignorer ou encore à la décapiter, demande de véritables discussions.
« Il est temps pour le premier responsable qui se maintient à la tête de ce pays de prendre des initiatives pour engager avec son opposition de véritables discussions sur les enjeux vitaux des togolais et du Togo », a déclaré vendredi cette entité.
Pour les partis membres de la DMK, ces discussions permettront d’aboutir à « un sursaut patriotique sincère pour recoudre le tissu social et faire face efficacement au problème d’insécurité ». Ils estiment donc qu’un consensus national est nécessaire pour résoudre cette crise.
Déjà, la Dynamique propose au gouvernement trouver des solutions à la vie chère et la détresse sociale, de mettre fin aux violations des droits humains fondamentaux et des libertés publiques et politiques.
Elle demande par exemple de baisser les prix du carburant à la pompe; d’annuler les hausses des taxes; de réduire le train de vie de l’Etat; d’annuler les élections régionales; et de supprimer le sénat…