Alors que le Togo s’apprête à organiser ses premières élections sénatoriales le 15 février 2025, la Cour constitutionnelle, garante de la régularité du scrutin, intensifie ses préparatifs. Les membres de cette haute juridiction s’attellent à garantir un cadre juridique et opérationnel solide pour la tenue de ces élections historiques.
Durant 3 jours, les juges constitutionnels ont examiné les textes régissant le contentieux électoral. Ces travaux visent à anticiper les litiges et à mettre en place des mécanismes pour y répondre efficacement. Un guide détaillé sera élaboré pour encadrer le processus électoral, notamment à travers l’examen d’outils de supervision comme le mémento du délégué et les formulaires d’observation.
« La Cour constitutionnelle joue un rôle central dans la préservation de la paix sociale. Nous avons la responsabilité d’assurer que ce scrutin se déroule dans un climat serein et transparent », a déclaré le Prof. Djobo-Babakane Coulibaley, président de la Cour constitutionnelle.
Soutien à la Cour constitutionnelle
Ces élections sénatoriales marquent une étape importante dans l’évolution institutionnelle du Togo, avec l’instauration de la deuxième chambre du Parlement. La mise en place de ce Sénat découle de la nouvelle Constitution adoptée en mai 2024, qui a fait basculer le pays dans la Vème République et instauré un régime parlementaire.
Pour garantir la fluidité du scrutin et renforcer la crédibilité des institutions, l’État apporte un soutien financier et logistique à la Cour constitutionnelle dans l’organisation de cette session de travail.
En plus de superviser le bon déroulement des élections, la Cour constitutionnelle entend jouer un rôle décisif dans la consolidation des acquis démocratiques du pays. Le scrutin sénatorial, qui verra l’élection de 41 sénateurs, est perçu comme une opportunité de renforcer les institutions togolaises et d’assurer une meilleure représentation des collectivités locales au sein du Parlement.
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