Au Togo, un nouveau front apparaît dans le paysage politique. Le Front de Libération Nationale (FLN) présenté lundi à la presse s’inscrit dans la durée et s’engage à réussir là où les autres coalitions de l’opposition ont échoué. Bloc hétéroclite, le FLN regroupe 18 organisations dont des partis politiques et des organisations de la société civile.
Le Front de libération nationale entend sortir le Togo de l’ornière et le pacifier de façon bienveillante en s’inscrivant dans une dynamique de réconciliation nationale.
De ce fait, il s’engage à mettre fin à ce qu’il appelle système ruineux du pouvoir en place, travailler pour la libération de tous les détenus politiques et militer pour obtenir une amnistie générale pour tous les exilés politiques.
Le Front de libération nationale fait également le serment d’œuvrer pour l’allègement du panier de la ménagère et l’organisation des assises nationales de refondation éthique de la République.
Enfin, le FLN entend obtenir la mise en place d’une constituante. Celle-ci devrait aboutir à l’adoption consensuelle d’un nouveau contrat social et l’installation d’un Plan Stratégique de Refondation Ethique de la République (PSRER).
Dr Komlan Alpa, le leader du Front de libération nationale
Le FLN rassemble l’Association des Géomanciens d’Agoè-Nyivé (AGA), l’Association des Jeunes Pour l’Eveil de l’Afrique (AJPEA), l’Association Professionnelle des Chargeurs du Togo (APC-TOGO), Association pour la Souveraineté Africaine (ASA) et l’Association des Serviteurs de l’Humanité – Togo (ASHT).
Le Front s’est élargi au Cercle des Jeunes pour le Panafricanisme (CJP), au Collectif de Résurgence de la Diaspora (CRD) aux Femmes Dynamiques (FD), à la Fondation Internationale d’Evangélisation pour l’Amour aux Pauvres (FIEAP), aux Futurs Leaders (FL), aux Forces Nouvelles (FN), au Groupe des Leaders d’Opinion à la Base (GLOB), au Groupe des Panafricains (GP), à la Jeunesse d’Action Chrétienne pour l’Initiative Privée (JACIP) et au Mouvement KEKELI (MK).
On y retrouve des partis politiques comme le Bloc d’Action pour le Changement (BAC), le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR – Transition) et l’Union Panafricaine Pour la Démocratie et le Changement (UPDC).
Le Front de libération nationale est dirigé par une coordination nationale de 13 membres chapeautée par Dr Komlan Apla, président national de l’UPDC.
Coordinateur national, Dr Alpa a deux adjoints qui sont Pasteur Godwill Nyonator et Akossiwa Yemey respectivement du Mouvement KEKELI et de CAR-Transition.
En dehors des objectifs assignés au Front, le coordinateur national va travailler pour ratisser large.
« Notre mission est de continuer à rassembler l’opposition pour sauver ce pays. Nous avons le devoir de libérer définitivement ce pays qui souffre amèrement d’une misère ambiante », a indiqué Dr Alpa.
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