Après la brouille entre Prof Dodzi Kokoroko et des enseignants, des initiatives se poursuivent pour résoudre les problèmes du secteur éducatif togolais. En milieu de semaine s’est tenue une nouvelle rencontre du comité de suivi et d’évaluation du Protocole d’Accord (PA) entre le gouvernement et les fédérations des syndicats d’enseignants. On apprend que ce comité est chargé de faire l’état des lieux du secteur éducatif avant janvier 2022.
La rencontre du comité de suivi et d’évaluation du Protocole d’Accord (PA) a enregistré la présence du ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara ainsi que le Pr Dodzi Komla KOKOROKO, ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat.
Le comité en question est chargé d’évaluer la mise en œuvre du Protocole d’accord et de faire des propositions pour la réalisation des objectifs communs dans une vision d’ensemble. Il aura pour tâches, entre autres, de dresser un constat exhaustif de ce qui a été accompli ces dernières années dans le secteur de l’éducation, ainsi que les principales réformes en faveur du monde éducatif et des enseignants.
Au cours de la rencontre, il a été demandé aux membres de ce comité d’examiner les défis et les préoccupations prioritaires du secteur de l’éducation. Ils devront ainsi dresser les attentes de toutes les parties prenantes : gouvernement, enseignants, parents et élèves, et d’en déduire un ordre de priorités pour les prochaines années.
Secteur éducatif et feuille de route
Une adaptation est attendue avec la feuille de route du gouvernement 2020-2025.
Les membres du comité devront surtout trouver des dispositions à mettre en place pour s’assurer un climat favorable et propice pour réaliser les objectifs communs.
Le comité de suivi et d’évaluation est composé des représentants des parties signataires du Protocole d’Accord et autres acteurs du système éducatif à l’instar des représentants des centrales syndicales, de la Coalition nationale togolaise pour l’éducation pour tous (CNT/EPT) et l’Union togolaise des associations de parents d’élèves (UTAPE).
Les conclusions de ces travaux sont attendues avant janvier 2022.