La Coalition de l’opposition et le ministre l’administration territoriale ne s’accordent toujours pas. Alors que le regroupement de l’opposition entend tenir au total 27 meetings les 19 et 20 janvier prochains pour remobiliser ses troupes, Payadowa Boukpessi vient d’en interdire une dizaine. Pour le ministre, les forces de l’ordre et de sécurité ne sont pas en mesure de sécuriser plus de 10 meetings par jour.
En prélude à ces premières manifestations de rue d’après les élections législatives du 20 décembre, qu’elle a boycotté, la Coalition de l’opposition tient tout le week-end des meetings de sensibilisation.
Le ministre Payadowa Boukpessi qui n’a trouvé rien à redire au sujet des meetings de la journée de samedi, réagit sur les activités programmées pour la journée de dimanche. De fait, les meetings programmés à Dapaong, Mango, Dankpen, Anié, Badou, Akébou, Danyi et Kévé peuvent se tenir.
Le 20 janvier, la Coalition a programmé des meetings dans 19 localités. Et pour le ministre, l’opposition peut tenir des meetings à Bassar, Bafilo, Tchamba, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Tsévié, Afagnan, Zanguéra et Baguida. Des localités choisies dans la liste des 19 proposées par la coalition, sur une base de 2 localités par région.
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« Il est à noter que les meetings programmés dans les localités autres que celles-ci-dessus mentionnées ne sont pas acceptés pour des raisons déjà rappelés », indique Payadowa Boukpessi dans son courrier.
Pour le ministre de l’Administration territoriale, « il est impossible aux forces de l’ordre, pour des raisons d’effectifs de sécuriser plus de 10 manifestations par jour ».
M. Boukpessi ajoute à la coalition son collègue ministre de la sécurité et lui-même ont souvent rappelé cette situation aux représentants de la coalition et que cela n’est pas près de changer.