Les groupes islamistes continuent de semer la terreur en Afrique avec de violentes attaques terroristes perpétrées dans plusieurs pays. Ces violences ont augmenté de 22 % ces 12 derniers mois et de 50% depuis 2019. Au Togo, les attaques terroristes ont connu une augmentation record atteignant un total de 17 dans les préfectures de Kpendjal et de Kpendjal Ouest (Région des Savanes).
Les chiffres sont contenus dans un rapport dressé par le Centre d’études stratégiques de l’Afrique. Selon ce centre, les actions terroristes se concentrent sur le Sahel, la Somalie, le Bassin du Lac Tchad, le Mozambique et l’Afrique du Nord.
« La violence des islamistes militants en Afrique continue de se focaliser sur cinq théâtres, à savoir le Sahel, la Somalie, le bassin du Lac Tchad, le Mozambique et l’Afrique du Nord. Chacun de ces théâtres se définit par des acteurs locaux et des défis particuliers à son contexte », lit-on dans le rapport.
Des attaques terroristes meurtrières
De même, le Centre d’étude stratégique relève que les décès provoqués par les attaques terroristes ont augmenté de près de 50 %.
Les 19.109 décès estimés attribuables aux islamistes militants dépassent le dernier pic de 18.850 décès atteint en 2015 quand Boko Haram était à son apogée. Cela représente aussi un revirement brutal par rapport à 2021 lorsqu’une légère diminution de décès, atteignant 12.920, avait été enregistrée.
Dans le document, on lit également que 90 % des violences au Sahel se déroulent au Burkina Faso et au Mali. Dans le même temps, les attaques terroristes connaissent une hausse importante dans les pays côtiers.
Les attaques sont passées de 5 à 37 au Bénin. Pour ce qui concerne le Togo, elles sont passées de 1 à 17. Dans le pays de Faure Gnassingbé, ce sont les préfectures de Kpendjal et de Kpendjal-Ouest dans la région des savanes qui sont touchées.
Les populations de cette zone sont constamment persécutées par des extrémistes violents qui ne cessent d’opérer des descentes meurtrières.