L’Assemblée nationale togolaise organise du 19 au 20 janvier prochains une conférence de lutte contre le terrorisme. L’événement se tient en collaboration avec le Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT), l’Union parlementaire africaine, le Comité interparlementaire du G5 Sahel, et le Conseil de la Choura de l’Etat du Qatar. Plus de 250 participants y sont attendus.
La rencontre de Lomé fait suite aux assises organisées en mars 2022 à Doha au Qatar par l’UNOCT. Elle porte sur le thème : « Elle porte sur l’engagement parlementaire avec les jeunes et les organisations de la société civile : une réponse collective au terrorisme et à l’extrémisme violent en Afrique ».
Ce sera l’occasion de poursuivre la recherche et les moyens par lesquels les parlementaires pourraient effectivement renforcer leur engagement avec les jeunes dans la prévention de l’extrémisme violent.
Les travaux seront essentiellement consacrés à la formation d’un groupe de travail parlementaire de lutte contre le terrorisme pour l’Afrique.
Le groupe de travail devrait fonctionner sur une base annuelle et est présidé par l’Union parlementaire africaine. Les recommandations élaborées par le groupe de travail seront partagées et analysées par les délégations pour envisager davantage d’actions bilatérales.
Mobilisation autour de la question du terrorisme
« A Lomé, il est question de poursuivre la recherche et les moyens par lesquels les parlementaires pourraient effectivement renforcer leur engagement avec les jeunes dans la prévention de l’extrémisme violent », précise l’Assemblée nationale togolaise.
Sont attendus à ces assises de Lomé plus de 250 participants dont une dizaine de présidents d’assemblées parlementaires, des représentants des parlements nationaux des États d’Afrique, des organisations non gouvernementales de jeunes et des organisations de la société civile, des représentants des agences du Système des Nations Unies et des organisations internationales.
Cette conférence de haut niveau sur l’engagement parlementaire avec les jeunes et les organisations de la société civile dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent sur le continent africain est une réaction de plus pour les pays côtiers qui subissent ces dernières années des attaques terroristes au quotidien.