Gerry Komandega Taama ne trouve pas toujours d’inconvénients à ce que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) reprenne ses activités après les avoir suspendues suite aux exigences du dialogue inter-togolais. Le Président national du Nouvel Engagement Togolais (NET) a réitéré mardi son envie de voir la Commission aller au bout de sa mission. Pour lui, seule la CEDEAO a les prérogatives de recadrer la CENI si elle trouve que sa feuille de route est déviée.
A l’occasion d’un forum de discussion qu’il animé mardi à Lomé devant les acteurs de la société civile, Gerry Taama s’est de nouveau prononcé sur la feuille de route de la CEDEAO et le dernier communiqué de la CENI.
Si selon lui, la feuille de route de la CEDEAO issue du sommet du 31 juillet dernier a des insuffisances, la dernière sortie de la CENI informant les acteurs politiques de la reprise de ses activités est normale.
M. Taama soutient l’institution chargée d’organiser les élections et estime que seuls les facilitateurs du dialogue inter-togolais ont le pouvoir de lui dire de poursuivre ou de suspendre la mission à lui confiée.
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« Nous considérons que le problème soulevé par les uns et les autres ne peut trouver satisfaction que par l’arbitrage de la CEDEAO. Autrement dit, si les facilitateurs trouvent que les recommandations de la CEDEAO sont déviées, il leur revient de remettre la CENI sur le droit chemin », a-t-il soutenu.
Dans le même temps, l’ancien Officier des Forces armées togolaises ne reproche rien à l’équipe du Prof Kadanga. Car selon lui, la CENI ne fait que respecter le code électoral.
« Nous avons une CENI qui est composée sur les bases de l’article 12 du code électoral et qui fonctionne sur les bases de l’article 36 du code électoral qui considère qu’à partir de 9 personnes, le quorum est atteint », a conclu l’ancien candidat à la présidentielle.