Le Togo accueille le 15 octobre prochain, le Sommet de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique. Mais avant, 25 pays membres de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC) tiennent à Lomé un colloque pour « Couper la piraterie à la racine ».
C’est le ministre togolais des infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam qui a ouvert les travaux de ce colloque qui permettra aux experts de chercher les voies et moyens afin de prévenir ces actes de piraterie maritime.
« Couper la piraterie à la racine est un grand défi, sinon un grand challenge auquel il faut faire face par tous les moyens de prévention, qui, hélas, sont souvent inefficaces, voire inexistants », a indiqué le ministre.
Ninsao Gnofam estime que le fléau de la piraterie ne connaît plus ni de frontière nationale, ni de barrière sociale et touche toutes les couches sociales à travers la planète.
« Les actes de piraterie se préparent en amont et ont des complices ou des collaborateurs au sol avant et après leur opération. Les pirates disposent donc d’un réseau d’informations et de renseignements bien organisé, et changent de temps en temps leur mode opératoire pour atteindre leur objectif », a-t-il rappelé.
« La piraterie maritime est un fléau qui dérange tout le monde », a laissé entendre pour sa part, le secrétaire général de l’OMAOC, Alain Michel Luvambano. Il appelle à la mutualisation des forces afin de combattre la gravité de ce problème.
Le sujet sera largement débattu au cours du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine prévu dans la capitale togolaise, le 15 octobre prochain. Le sommet de Lomé sera sanctionné par une Charte contraignante sur la lutte contre la piraterie et les autres crimes qui se déroulent en mer.