Un panel de haut niveau sur l’autonomisation des femmes s’est tenu jeudi à Washington, en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Parmi les participants, Dr Sandra Johnson, ministre et Secrétaire général de la Présidence de la République du Togo, Gouverneure du Togo auprès de la Banque mondiale. Elle a pris part aux discussions aux côtés du président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, du ministre britannique en charge du développement et de l’équité de genre, ainsi que du ministre des Finances du Nigeria.
Le thème du panel, intitulé « Les femmes transforment le monde », a permis aux intervenants d’explorer le rôle des femmes comme vecteur de transformation économique et sociale. La ministre Johnson a rappelé la place centrale des femmes dans la vision de développement du Président togolais, Faure Gnassingbé, pour qui l’inclusion des femmes est une priorité stratégique.
Selon Dr Sandra Johnson, « il est juste impossible aujourd’hui de concevoir le développement de notre continent sans la gent féminine, parce qu’elle est majoritaire. Au Togo, les femmes représentent près de 52 % de la population. Le plus convaincu de cette importance est mon Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, qui n’a de cesse de nous le rappeler. C’est pour cela qu’il a décidé de mettre en œuvre toutes les réformes stratégiques pouvant permettre d’atteindre ce résultat. »
Des réformes stratégiques pour l’autonomisation des femmes
Sandra Johnson a souligné les avancées significatives du Togo dans l’autonomisation économique et l’inclusion des femmes, notamment grâce à des réformes juridiques et à des programmes spécifiques pour promouvoir l’égalité des genres. Elle a mis en exergue l’impact du programme « Women, Business and Law » de la Banque mondiale, qui, selon elle, représente une opportunité de renforcer les efforts du gouvernement togolais.
« Le gouvernement a très tôt compris que la meilleure solution pour éliminer les diverses formes de vulnérabilités est de renforcer l’autonomisation économique des femmes », a-t-elle précisé.
Elle a notamment mentionné le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), qui, en dix ans, a octroyé plus de 112,6 milliards de FCFA (environ 185,9 millions USD) à près de 2 millions de bénéficiaires, dont 80 % sont des femmes. Par ailleurs, l’attribution de 25 % des marchés publics aux jeunes et aux femmes garantit l’accès des femmes aux opportunités d’affaires et contribue à réduire les obstacles juridiques et réglementaires à l’entrepreneuriat.
Hommage à l’esprit entrepreneurial des femmes togolaises
La ministre Johnson a également salué l’esprit entrepreneurial des femmes togolaises, en rendant hommage aux célèbres « Nana Benz », connues pour leur dynamisme et leur impact dans le secteur commercial au Togo et au-delà. Leur succès est une source d’inspiration pour les générations actuelles de femmes entrepreneures togolaises.
Grâce à ces actions, le Togo est désormais le premier pays réformateur en Afrique, selon le rapport « Women, Business and Law 2024 » du Groupe de la Banque mondiale publié en mars dernier. Ce classement met en évidence les efforts constants du pays en faveur des droits et de l’inclusion économique des femmes.
Le Togo, à travers la voix de Sandra Johnson, réaffirme ainsi sa détermination à faire de l’inclusion des femmes un pilier de son développement économique.
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