Le Business Forum du Commonwealth, en marge du Sommet des chefs de gouvernement (CHOGM), s’est tenu le 24 octobre 2024 à Apia (Îles Samoa). Cet événement a mis en lumière les opportunités d’investissement au Togo, grâce à la présentation de Rose Kayi Mivédor, ministre togolaise du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale.
Le Commonwealth Business Forum (CBF) est une rencontre organisée tous les deux ans parallèlement au CHOGM, visant à rassembler les dirigeants d’entreprises et les chefs de gouvernement des pays membres autour des perspectives de commerce et d’investissement. Cette année, l’événement a exploré le thème « Un avenir commun résilient : transformer notre richesse commune », mettant en avant la collaboration et la résilience économiques entre les États membres et les acteurs privés.
Représentant un des plus récents membres du Commonwealth, le Togo a profité de cette plateforme pour exposer sa vision pour une croissance inclusive, articulée autour de trois piliers essentiels. Le premier pilier repose sur la paix et la sécurité, conditions primordiales pour un développement stable. Le deuxième se concentre sur la création d’emplois pour la jeunesse, tandis que le troisième met l’accent sur une croissance économique diversifiée, particulièrement dans le secteur agricole.
Le Togo, qui a officiellement rejoint le Commonwealth en 2022, vise à maximiser les bénéfices de son appartenance à cette grande organisation internationale.
Au Business Forum, les atouts et potentiels du Togo
Au cours de sa présentation, la ministre Mivédor a souligné les initiatives en cours au Togo pour encourager le développement économique et les investissements dans des secteurs porteurs comme l’agriculture, les technologies numériques et l’entrepreneuriat. Elle a également mis en avant l’approche de son pays pour la création de valeur ajoutée dans l’économie nationale, un levier essentiel pour offrir des opportunités aux jeunes et attirer les investisseurs étrangers.
« Nous avons parlé de tout ce qui se fait aujourd’hui au Togo en termes de développement, de création de valeur pour les jeunes dans les domaines agricole et digital, tout en mettant en exergue les potentiels du Togo », a expliqué Rose Kayi Mivédor. Elle a également souligné l’importance de l’échange d’expériences, de savoir-faire et de partenariats avec les autres États membres du Commonwealth.
« Pour nous, être membre de cette grande famille, c’est de pouvoir profiter et partager des expériences réussies, et voir ce que nous pouvons tirer du Commonwealth. Le Togo a aussi beaucoup à apporter au Commonwealth », a-t-elle ajouté, en évoquant la volonté du pays d’accroître son influence et sa coopération internationale.
Ce Business Forum représente un tremplin pour le Togo, en tant que membre récent du Commonwealth, pour renforcer ses partenariats et dynamiser son attractivité économique.
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