Au Port de Lomé, les autorités togolaises s’engagent à offrir de meilleurs services aux opérateurs économique de l’hinterland. Le 17 mai dernier, le ministre togolais en charge de l’économie maritime a reçu le Conseil Nigérien des Utilisateurs de Transport, le Conseil Burkinabè des Chargeurs et des Entrepôts Maliens du Togo. Occasion de discuter de la qualité des services au Port Autonome de Lomé (PAL) plus précisément au TP3. Edem Tengue a donné des instructions pour des solutions rapides aux préoccupations soulevées.
A l’issue de la séance de travail, les opérateurs économiques des pays sans littoral présents ont renouvelé leur confiance envers le Port de Lomé, se désolidarisant d’un audio circulant sur les réseaux sociaux qui critiquait les services du port.
Fort de cet engagement, le ministre Tengue a donné des instructions claires pour adresser rapidement les préoccupations recensées.
Plan d’Action pour le Désengorgement du TP3
Edem Tengué a écouté les acteurs présents et a instruit la mise en place d’un plan d’action visant à résoudre les problèmes opérationnels liés à l’afflux des conteneurs au TP3. Selon Mohamed Rananta, directeur d’exploitation de la Société Nigérienne de Transit (NITRA), la rencontre a été fructueuse.
« Le ministre a instruit la création des conditions nécessaires pour désengorger le TP3, permettant ainsi à NITRA de servir de base arrière pour alléger cette situation actuelle », a-t-il expliqué.
Solutions à déployer au Port de Lomé
Les solutions proposées incluent le déplacement des conteneurs encombrants, des peaux de bête et des conteneurs saisis vers le terre-plein de NITRA. Cette mesure vise à libérer l’espace au TP3 et à assurer la fluidité des opérations de manutention.
« La solution trouvée, c’est le désengorgement de TP3 pour évacuer tout ce qui est en souffrance sur le terre-plein afin de permettre aux véhicules et aux engins de manutention de fonctionner efficacement », a détaillé M. Tengue.
Les opérateurs économiques ont également été invités à utiliser les voies d’écoute mises à disposition par les autorités portuaires, notamment le bureau du Centre d’appel, pour signaler leurs insatisfactions et permettre des interventions rapides et adéquates.
En dépit des défis opérationnels, le Port de Lomé demeure le choix privilégié des opérateurs économiques des pays sans littoral comme le Niger, le Burkina Faso, et le Mali. La réunion du 17 mai a permis de renforcer la coopération entre ces pays et le Togo, tout en élaborant des stratégies pour améliorer les services portuaires et faciliter les échanges commerciaux.
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