Les membres du bureau transitoire du Comité d’action pour le renouveau (CAR) ont annoncé jeudi que le parti ne tient aucun congrès le samedi prochain. Une sortie qui fait suite à l’annonce faite par Yendouban Konlani qui a adressé un courrier au ministre de l’administration territoriale pour annoncer la reprise des travaux du congrès. Impossible, répond la majorité du bureau de transition.
C’est depuis le domicile de Me Yawovi Agboyibo que 7 membres (sur 11) du bureau transitoire du CAR ont annoncé que le parti n’organise pas de congrès le samedi prochain. Selon ces membres, avec à leur tête Awuku Nador, c’est avec une grande surprise qu’ils ont appris que M. Konlani a pris sur lui seul d’envoyer des courriers au ministre de l’administration territoriale et aux militants parlant de la « reprise du congrès qui a été clôturé ».
Une démarche solitaire au nom du CAR
Une démarche que le président du bureau transitoire du CAR aurait engagée sans réunir son bureau. Les membres du bureau estiment que ce faisant M. Konlani et ses compagnons sont en train d’engager le parti vers un lendemain incertain.
Pour éviter le scénario des 29 et 30 avril dernier, « la majorité du bureau de la transition » indique avoir saisi par courrier en date du 24 mai dernier, le ministre de l’administration territoriale pour lui annoncer que le congrès avait décidé de mettre en place une transition.
« De cette tribune, les membres du bureau de la transition informent les militants que les dispositions nécessaires seront prises pour éviter la question relative au forclos du parti. Les membres du bureau de la transition lancent un appel vibrant au président et ses compagnons de reconsidérer leur position. Dans le cas contraire, ils seront tenus pour responsables des désordres au sein du parti », ont lancé les membres du bureau de transition.
Les actes du congrès clôturé
Awuku Nador et ses collègues rappellent que les présidents fédéraux réunis en commission spéciale n’ayant pas trouvé un consensus pour mettre en place un nouveau bureau du parti ont demandé aux délégués au congrès de la mise en place d’une transition de deux ans au maximum.
« Bien avant, le bureau transitoire doit travailler, à ramener le calme au sein du parti, rétablir l’entente entre les responsables avant de procéder à la convocation d’un congrès extraordinaire. A la suite de quoi, le congrès a été régulièrement clôturé par les dirigeants du congrès notamment les coprésidents, Messieurs Yendouban Konlani et Ata Yao Etadzi et leur vice-président Awuku Nador », rappellent-ils.
On apprend que dans les jours qui ont suivi, M. Konlani a, au nom du bureau de transition, signé les actes du congrès notamment le rapport de la commission spéciale et le procès-verbal du bureau de la transition qu’il a transmis administrativement au ministre en charge de l’administration.