La cérémonie de prise de la pierre sacrée s’est déroulée jeudi à Avegbatso (Glidji). A l’issue, c’est une pierre blanche immaculée qui a été prise sonnant ainsi le glas de la 359e édition de Epé-Ekpé. Selon les prêtes Gê Yéhoué, la couleur de la pierre est le présage d’une année de prospérité et de bonheur.
Tout en annonçant de bonnes nouvelles pour l’année qui commence chez les Guins, la pierre pose des conditions.
On apprend que l’oracle exige des sacrifices aux fétiches gardiens des cités, plus connus sous le nom de Doulegba. Des vodou qui auraient été abandonnés et qui seraient victimes de complot.
Ces sacrifices permettraient de résoudre « tous les problèmes et avoir une vie bienheureuse dans la cité ». On apprend que les chasseurs et ceux qui sont morts en martyr doivent être honorés.
Il devrait y avoir aussi des immolations, de préférence la nuit, aux dieux de la foudre (Xevieso), du fer (Goun vodoun), de la terre (Sakpatè) et aux divinités des eaux douces. De même que des offrandes aux jumeaux.
Division autour de la pierre
Une autre recommandation et pas de moindre, les différents palais devraient s’unir. Et ce n’est pas un hasard.
L’édition finissante de Epé-Ekpé s’est organisée dans une division totale. La communauté de Zowla a boycotté les cérémonies.
Elle a appelé les prêtresses et prêtres Gê-Yéhoué et leurs adeptes et toute la communauté de Zowla à rester chez eux et se connecter à leur for intérieur aux divinités le jour de la prise de la pierre sacrée. Ce qui s’est réellement passé.
L’année dernière, la pierre sacrée était de couleur blanc kaolin.