L’Union des groupements de femmes transformatrices de poisson (UGFETRAFO) de Katanga au port de pêche de Lomé bénéficie d’un soutien du Projet d’appui au secteur agricole (PASA). Il s’agit d’un financement de la construction de 108 fours améliorés que le projet met au profit des femmes fumeuses de poissons et d’une plate-forme référentielle de fumage des produits halieutiques.
A travers cette initiative, PASA attend améliorer les conditions de travail de ces dernières ainsi qu’à la modernisation de cette activité au Togo.
C’est aussi un moyen que le projet met en place afin d’améliorer la qualité des poissons transformés, préserver la santé des femmes fumeuses et l’environnement notamment contre la déforestation.
« Ces fours vont protéger les fumeuses contre la fumée qui occasionne les maladies des yeux et les maladies pulmonaires grâce aux couvercles et aux portions que disposent les fours, maintenir la chaleur au four grâce aux briques de terre stabilisée, protéger l’environnement contre les pollutions, utiliser rationnellement le combustible afin d’éviter les déforestations anarchiques », indique la cellule de communication du PASA.
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Ils auront aussi pour rôle de réduire les pertes post capture (perte de poisson l’or du fumage), produire le poisson fumé en grande quantité en un temps record, produire du poisson fumé de bonne qualité sanitaire en respectant les bonnes pratiques.
Tout ceci, afin d’éviter la formation des dépôts de particules toxiques provenant de la fumée sur les produits, notamment les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), l’un des facteurs qui provoque d’ailleurs le Cancer.
Les initiateurs ont toutefois rappelé que le fumage constitue le mode de transformation des poissons le plus important (80 à 90 % des prises sont transformées).
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