Le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat a entamé vendredi une campagne de distribution de tables-bancs aux écoles publiques du Togo. 16 650 tables-bancs seront distribuées dans les différentes régions éducatives du pays. Pour le Professeur Dodzi Kokoroko, c’est le début d’une série d’actions visant à moderniser l’école togolaise.
« Quand je dis, je fais. Quand le gouvernement dit, il fait. Quand le chef de l’Etat dit, il le fait », a déclaré Prof Kokoroko au lancement de la campagne vendredi à l’EPP centrale d’Agoè-Nyivé (Nord de Lomé).
Selon la clé de répartition, il est prévu 2500 tables-bancs pour chacune des régions éducatives. Le reste sera distribué conformément aux besoins des établissements. Le ministre explique qu’il s’agit de la première phase d’une série d’actions en cours pour rendre l’école togolaise moderne. Il a insisté sur la révision du curricula de façon à l’arrimer sur le marché de l’emploi.
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Prof Kokoroko précise que le secteur éducatif est au cœur de l’agenda politique. Pour lui, cette préoccupation ou cet intérêt particulier pour le secteur éducatif est à plusieurs volets.
Le ministre énumère que sur le plan infrastructure, il est prévu la construction de salles de classes autant pour les enseignants que pour les apprenants. Au plan institutionnel, il annonce les réformes du baccalauréat, de l’ENI, etc.
En fonction de l’enveloppe disponible
Abordant la question de l’enseignement, le Professeur titulaire en droit public indique qu’il est d’abord une passion, un sacerdoce avant d’être accessoirement un salaire.
A ce sujet, Dodzi kokoroko brandit les efforts faits par le gouvernement pour améliorer les conditions des enseignants tant des enseignements primaire, secondaire et technique que de l’enseignement supérieur.
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Promettant d’autres améliorations à venir, le ministre des enseignements compte relancer le cadre de dialogue avec les syndicats des enseignants. Pour lui, il sera question d’améliorer le cadre de travail et les conditions des enseignants et des apprenants.
« Nous en ferons toujours et davantage en fonction de l’enveloppe disponible », a-t-il averti toutefois.
L’école togolaise est confrontée à d’énormes défis. Au front pour moderniser le secteur, Dodzi Kokoroko a dû expérimenter la résistance des enseignants à qui il tente de faire entendre raison. Mais le mariage n’est pas totalement consommé.
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