Au Togo, une nouvelle hausse des tarifs de l’électricité alourdit le quotidien des citoyens. La situation intervient dans un contexte déjà marqué par la montée continue de l’inflation. Cette décision, prise alors même que le Conseil national du dialogue social (CNDS) reste inactif, a provoqué une vive inquiétude au sein des milieux syndicaux et professionnels.
Face à cette situation jugée « insoutenable », les responsables syndicaux réunis au sein de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) ont décidé de convoquer une réunion de conseil pour le 28 mai prochain à 15 heures.
L’objectif est d’évaluer ensemble les conséquences de cette nouvelle augmentation et explorer des stratégies concrètes pour protéger le pouvoir d’achat des travailleurs.
« Dans un climat de non révision de la convention collective interprofessionnelle et d’une inflation galopante du coût de la vie et en l’absence du CNDS, cette hausse vient comme une double peine pour les travailleurs », peut-on lire dans la note interne convoquant la réunion.
Une hausse des tarifs incompréhensible
La note est signée par Nadou Lawson-Oloukounle. La coordinatrice générale de la STT informe que les différents bureaux sont appelés à organiser, en amont, des réunions préparatoires centrées sur la hausse des tarifs de l’électricité, afin de faire remonter des propositions et pistes de solutions concrètes.
Ces contributions, rappelle-t-elle, seront déterminantes dans l’élaboration des actions à mener au niveau national.
Cette rencontre s’annonce décisive dans la formulation d’une action syndicale coordonnée. Elle s’entend aussi comme une occasion pour exiger la relance du dialogue social, mis à mal par l’absence prolongée du CNDS, dont le rôle est justement d’anticiper et d’encadrer ce type de tensions.
Les regards sont désormais tournés vers la réunion du 28 mai, avec l’espoir qu’elle débouche sur des mesures fortes pour soulager les travailleurs face à la spirale inflationniste.
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