La description que Gilchrist Olympio faisait du Togo par le passé, celle d’un pays pauvre, misérable dont le développement n’est même pas envisagé n’est plus le cas de nos jours. Face à la presse lundi, le Président du parti politique, l’Union des Forces pour le Changement(UFC) a indiqué que le Togo est en bonne voie pour le développement.
Longtemps resté discret ces derniers temps sur les sujets qui animent la vie politique au Togo, le leader de l’UFC a rompu avec le silence en rencontrant la presse en ce jour où les Togolais se préparent à célébrer le 56eme anniversaire de leur indépendance.
Gilchrist Olympio a passé au peigne fin les questions liées entre autre au Chef de fil de l’opposition, à la signature de l’accord RPT avec son parti et au développement du Togo.
Le leader charismatique de l’opposition togolaise déplore l’existence d’une pléiade de partis politiques au Togo. Pire, il ignore le rôle joué par celui-là qui est désigné comme leur chef de file.
« Il y a 109 partis politiques au Togo alors qu’au Ghana il n’y a que deux. Dans cet environnement on vient de nommer quelqu’un chef de file de l’opposition mais on ne sait pas à quoi cela correspond en réalité. », s’est- il plaint.
Sur un autre plan, le président du parti au couleur jaune affirme que le Togo est en bonne voie vers le développement selon lui, les routes sont en train d’être construites et avec un peu d’effort le Togo va amorcer son décollage économique.
Revenant sur la signature historique de l’accord UFC- RPT (actuel UNIR) en 2010, Gilchrist Olympio se dédouane en mentionnant que cet accord a permis de décrisper de nos jours la situation socio politique au pays.
Il ne regrette pas non plus qu’à la suite de cette décision le parti s’était vu diviser.
Gilchrist Olympio qui par le passé avait des hommes de confiance comme Jean Pierre Fabre et Djimon Oré se trouve aujourd’hui un adversaire politique à combattre au même titre que le parti au pouvoir par ces deux derniers.
Jean Pierre Fabre et Djimon Oré devenus responsables des partis politiques n’adhèrent plus la politique de leur Père politique.
Par ailleurs, l’opposant historique au régime de Gnassingbé Eyadèma appelle à gouvernement à organiser très rapidement les élections locales pour assurer une autonomie des différentes localités. Il appelle également à rassurer la diaspora et à lui accorder le droit de vote reconnu par la Constitution togolaise.