Faure Gnassingbé a participé dimanche au 62è sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. A Abuja, le président togolais et ses homologues ont évoqué plusieurs dossiers entre autres la création d’une force sous régionale, les militaires ivoiriens détenus au Mali et les transitions en cours après les putschs au Mali, en Guinée et au Burkina-Faso. M. Gnassingbé a été désigné par ses pairs pour discuter avec les autorités maliennes pour la libération des 46 militaires avant janvier.
A Abuja, les Chefs d’Etat ont manifesté et exprimé un soutien indéfectible à Abidjan. Ils ont donné un ultimatum à Bamako qui doit tout faire pour libérer avant le 1er janvier 2023, les 46 militaires ivoiriens toujours en détention au Mali.
Le président togolais, Faure Gnassingbé, médiateur entre Abidjan et Bamako depuis que les 49 militaires ont été arrêtés, accusés de mercenaire et détenus a été choisi pour porter le message de la CEDEAO au Colonel Assimi Goîta et son gouvernement.
Dossier bien connu de Faure Gnassingbé
Faure Gnassingbé a reçu le 28 juillet dernier les délégations des deux pays à Lomé. Les échanges s’étaient soldés par un échec. Les 2 parties étant restées fermes sur leurs positions. Mais par la suite, la diplomatie togolaise est parvenue à obtenir la libération de 3 soldates.
Depuis la libération de ces 3 militaires en septembre dernier, Bamako est devenu plus rigide. Les autorités maliennes ont demandé à la Côte-d’Ivoire de faire preuve d’une bonne foi pour vider le contentieux. Bamako avait même demandé qu’Abidjan lui livre certains de ses exilés politiques.
Dès lors, les discussions sont restées au point mort et on entend pratiquement plus personne parler du dossier même si avant la CEDEAO, l’Organisation des nations unies avait haussé le ton en exigeant que ces militaires soient libérés avant ce mois de décembre.