La 3e conférence maritime de l’Organisme national chargé de l’action de l’Etat en mer (ONAEM) s’est ouverte lundi à Lomé. C’est le Premier ministre, Komi Sélom Klassou qui a ouvert les travaux qui portent entre autre sur la gestion de l’incident maritime FAIR AFRODITI et la lutte contre la piraterie maritime.
Une vingtaine (20) de représentants des administrations de l’Action de l’Etat en Mer (AEM), de magistrats, d’experts juridiques et d’officiers de police judiciaire prennent part aux travaux. Les participants de feront le point de la mise en œuvre des recommandations de la 2e conférence maritime et de la réunion du Haut conseil pour la mer (HCM) et de tirer des leçons apprises de la gestion de l’incident maritime FAIR AFRODITI.
Selon Sélom Klassou, les experts impliqués dans l’action de l’Etat en mer échangeront autour des projets identifiés lors de la réunion du HCM et d’autre part de renforcer les capacités d’un groupe restreint d’acteurs, sur les innovations et points de réformes sur la lutte contre la piraterie maritime et les autres actes illicites commis en mer.
En outre, ils identifieront les sources de financement des différentes études de faisabilité approuvées par la réunion du Haut conseil pour la mer en 2015 et déduiront les points précédents, les domaines non légiférés et non règlementés à prendre en compte dans le futur.
« La piraterie maritime est une menace complexe, difficile à définir, appréhender et à contrecarrer dans ses différentes méthodes opératoires. Elle constitue, à n’en point douter, une entrave à la paix et à la stabilité de nos Etats mais aussi un frein au développement économique et au bien-être de nos populations. Aujourd’hui, le Togo dispose d’un arsenal juridique rénové et étoffé en la matière pour juger les pirates », a déclaré Sélom Klassou.
Pour le Premier Ministre, le crédo du Togo est de faire de la mer un moteur de l’économie nationale d’une croissance durable et inclusive.
Pour sa part, le ministre des Transports et des infrastructures, Ninsao Gnofam précise que l’ONAEM est un organe créé par le chef de l’Etat pour s’occuper des questions liées à la mer car la mer est devenue aujourd’hui un enjeu politique, économique, stratégique.
« … le Togo étant un pays côtier avec des infrastructures portuaires très importantes, il est très important de créer cet organe… », a-t-il dit.
La formation des participants est assurée par les experts Seychellois en matière de lutte contre la piraterie maritime.