L’Alliance nationale pour le changement (ANC) a repris la mobilisation de ses bases depuis quelques semaines. Le parti de Jean-Pierre Fabre veut faire oublier sa déroute de la présidentielle de 2020 lors des prochaines échéances électorales. S’il se prépare pour les régionales, l’ancien chef de file de l’opposition estime que des choses peuvent se passer avant ces élections.
Le week-end dernier, Jean-Pierre Fabre et une bonne partie de sa troupe étaient sur le terrain. A Baguida, dans la commune de Golfe 6, le président de l’ANC a rencontré les militants et sympathisants du parti.
Le mot d’ordre lors de cette rencontre est clair : la mobilisation doit continuer sur le terrain pour permettre à l’ANC de retrouver son influence d’antan.
Dans cette logique, Jean-Pierre Fabre s’est déjà rendu auprès des fédérations de Tsévié ou encore de Bè. Le maire de Golfe 4 compte ainsi remettre son parti en ordre de bataille pour les prochaines échéances élections.
L’échéance la plus proche est vraisemblablement les élections régionales dont les préparatifs sont en cours au niveau du gouvernement avec notamment plusieurs projets de lois pris dernièrement. En plus, on annonce un renouvellement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans le courant de ce mois de mars.
Pendant qu’on y est, M. Fabre estime que beaucoup de choses peuvent se passer avant lesdites élections.
« On ne cible pas les régionales nécessairement. Beaucoup de choses peuvent se passer avant les régionales », a déclaré Jean-Pierre Fabre.
Fabre et l’ANC, debout partout
Les responsables l’ANC comptent trouver aux contempteurs du parti qu’ils gardent le même engagement et dynamisme.
« L’ANC est vivante. Elle est debout partout », a martelé dimanche Jean-Baptiste Koffi Agbovi, responsable du parti dans la commune Golfe 6.
L’ANC entend poursuivre les échanges avec ses fédérations prochainement à Adamavo et à Nyékonakpoè.
Ce parti a connu une déroute lors de la présidentielle du 22 février 2020, revenant avec un score de 4,35 %, selon les résultats officiels publiés par la CENI et la Cour constitutionnelle.
Jean-Pierre Fabre a dénoncé des fraudes de la part du pouvoir. Mais de l’autre côté, il s’est violemment attaqué à d’autres entités de l’opposition, accusées d’être à la base de la démobilisation de ses partisans.