La Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) s’est prononcée sur l’organisation des élections locales qui devraient avoir lieu cette année au Togo. Dans un contexte marqué par la contestation radicale de la nouvelle constitution, ce regroupement politique se dit favorable aux municipales. Il soutient que l’élection des maires et conseillers municipaux est utile pour le renforcement de la gouvernance locale.
Pour la DMP, il n’est pas question de minimiser les prochaines élections locales au Togo. Selon Gérard Adja, ces élections contribuent au renforcement de la gouvernance locale.
« Les élections locales sont des élections républicaines, et il est important que la gouvernance locale soit renforcée. Les prochaines municipales n’ont rien à voir avec la situation politique actuelle », a expliqué M. Adja, l’un de ses responsables de la DMP sur victoire FM.
Pour l’ancien vice-président du MPDD, tout comme la constitution de 1992, celle du 6 mai 2024, changée par les députés à l’assemblée nationale prévoit aussi l’organisation des élections municipales.
DMP favorable à une participation aux Élections locales
La DMP a boycotté les sénatoriales du 15 février dernier en signe de contestation du changement constitutionnel du 06 mai 2024 avec pour effet, l’institutionnalisation d’une Vè République au Togo.
Mais, elle estime que participer aux locales est logique en se basant sur la loi n°2019‐006 du 26 juin 2019 portant modification de la loi n°2007‐011 du 13 mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales modifiée par la loi n°2018‐ 003 du 31 janvier 2018.
Les textes disposent que dans le respect de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire, l’Etat et les collectivités territoriales concourent à l’administration territoriale de la République togolaise, conformément aux dispositions de la Constitution. Le territoire national est divisé en collectivités territoriales dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Ces collectivités territoriales sont la commune et la région.
Ces mêmes dispositions sont reprises dans la nouvelle constitution qui implémente un parlement bicaméral : une assemblée nationale et un sénat. Ainsi pour Gérard Adja, chacun est libre de participer aux locales avec la République qu’il veut.
« Certains peuvent penser qu’ils participent aux élections locales sous la Vè République, alors que d’autres considéreront qu’ils sont dans la logique de la constitution de 1992 », a-t-il argumenté.
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