L’Union des Forces de Changement (UFC) a rendu public lundi le programme qui fera objet de sa campagne électorale pour les législatives du 20 décembre qui s’est ouverte mardi. Intitulé « Ensemble, pour un Togo nouveau et un vivre ensemble en toute tolérance », le projet privilégie l’approche inclusive. Aussi, s’inscrit-il dans une démarche d’alternance pacifique et négociée prônée depuis 2010 par Gilchrist Olympio.
Au prochain parlement, l’UFC entend soumettre des propositions limitant à deux tous les mandats électifs, une proposition pour amnistier les crimes politiques, économiques et les crimes de sang pour la période 1958-2018 et une autre proposition portant sur le statut et avantages des anciens Présidents de la République, premiers ministres, présidents d’institutions, directeurs de sociétés d’État, ministres, députés, officiers supérieurs de l’armée et chefs traditionnels encore en vie et ayant servi la nation.
Sur le plan économique, le parti veut travailler pour faire asseoir au Togo, une économie créatrice de richesses et d’emplois, au lendemain des résultats des législatives du 20 décembre. Il annonce des réformes dans le modèle agricole et envisage une industrialisation.
Et d’ores et déjà, l’UFC se félicite d’avoir contribué à l’essor de l’économique national avec la signature d’ accord avec le Rassemblement du Peuple Togolais(RPT) actuel, l’Union pour la République (UNIR).
« L’apaisement politique résultant de la signature de l’accord RPT-UFC a permis au Togo de connaître une croissance stable d’environ 5% de son Produit Intérieur Brut (PIB) sur la période 2010-2018 », a souligné Isaac Tchiakpé, conseiller politique du président de l’UFC.
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Egalement, le parti Détia promet au Togo, un climat d’affaires favorables à la création d’emplois se donne pour objectif de réduire le taux de chômage et de sous-emploi combinés à 20% dans les 5 premières années de gouvernance.
Sur le plan, il envisage une redistribution équitable de la richesse nationale. « L’UFC s’engage à mettre en place une Agence Nationale de Solidarité Sociale (ANSS) qui offrira une sécurité de revenu aux citoyens et familles à faible revenus. Ainsi, tout citoyen âgé de 25 à 60 ans sans emploi percevra une aide mensuelle minimale de 25 000F CFA. Aux citoyens de plus de 60 ans sans autre source de revenu, une allocation mensuelle de 50 000 F CFA sera versée. Pour les prestataires d’une pension dont les revenus sont inférieurs à 50 000 F CFA par mois, l’allocation couvrira la différence », ajoute-il.
Rappelons que l’UFC est présente dans 21 circonscriptions électorales pour les législatives du 20 décembre. Et pourtant il vise la majorité parlementaire dans la prochaine législature togolaise.