L’organisation des élections régionales et législatives avance à merveille. Pendant ce temps les oppositions togolaises tentent de s’organiser. Alors que certaines voix appellent à une coalition électorale, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre n’est pas dans une telle logique.
Le parti de Jean-Pierre Fabre n’entend pas s’allier à d’autres partis pour les prochaines élections. Eric Dupuy, le conseiller de l’ancien chef de file de l’opposition a tenu à l’expliquer mercredi dernier à l’occasion d’une sortie publique
« Ce que nous trouvons déplorable, c’est que ces regroupements se font toujours à la veille des élections. Nous ne voyons pas pourquoi nous irions nous fondre dans de telles choses », a déclaré M. Dupuy.
Même si la formation d’une coalition aurait pu être un moyen de renforcer l’opposition, le responsable de l’ANC affirme que le parti assume totalement son choix politique.
Affronter seul les élections
Eric Dupuy explique que la création d’un regroupement politique peut également entraîner des conflits de pouvoir et d’intérêts.
Cette sortie d’Eric Dupuy fait suite à la récente mise en place d’une nouvelle coalition par des partis d’opposition pour participer aux prochaines élections. Il s’agit là de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), composé majoritairement de partis et associations qui animaient la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK).
Selon Brigitte Adjamagbo-Johnson, un acteur majeur dans la création de la DMP, la démarche répond à la nécessité et à la volonté des membres de se donner les moyens pour s’organiser et mobiliser le peuple en vue de la satisfaction des points de revendications pour des élections transparentes.
La majorité des partis politiques affutent leurs armes. La plupart ont d’ailleurs appelé les populations à prendre part au recensement électoral qui se déroulera du 29 avril au 03 juin sur toute l’étendu du territoire national.
A préciser quand-même que le Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam n’entend pas participer à des élections organisées par le pouvoir de Faure Gnassingbé.
Idem pour Agbeyome Kodjo, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2020, qui a déclaré récemment que son parti, le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), ne participera pas aux prochaines élections.