Une délégation conduite par le ministre des Droits de l’Homme, Christian Trimua a soumis jeudi le rapport du Togo au Conseil des droits de l’Homme à Genève en Suisse, au titre du 3e cycle de l’Examen périodique universel (EPU). Le document produit dans le cadre de la promotion et de la protection des droits de l’homme dans le monde a été adopté à l’unanimité par les membres. Le gouvernement togolais a rassuré le conseil, de continuer à œuvrer pour la promotion et la protection des droits de l’Homme.
Pour cet exercice, Dr Trimua avait à ses côtés, Yackoley Johnson, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Togo auprès de l’office des Nations unies. Il a présenté les reconnaissances du gouvernement togolais aux membres de la Troïka que sont l’Erythrée, les Emirats arabes unis et l’Ukraine ainsi qu’au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Notamment le secrétariat de l’EPU pour le temps et les efforts qu’ils ont consentis dans le processus de l’élaboration du rapport final du Togo.
« Je salue le rôle crucial des organisations de la société civile (OSC) et de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et les autres acteurs qui ont œuvré dans le cadre de ce travail », a déclaré Dr Trimua qui avait à ses côtés, Prof Akodah Ayewouadan, ministre de la communication et des médias.
Le ministre a fait savoir que toutes les recommandations ont été minutieusement étudiées, dans une démarche inclusive, avec toutes les parties prenantes.
« Suite aux concertations nationales, le Togo a décidé d’accepter 182 recommandations et d’en noter 42. Certaines de ces recommandations ne sont en adéquation ni avec le droit constitutionnel et les principaux fondamentaux de la République togolaise, ni avec les mœurs et valeurs de la société togolaise », a-t-il révélé.
Les promesses de Christian Trimua
Pour ce qui est des recommandations relatives à la ratification de certains instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme comme la ratification du Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le ministre Trimua a rassuré le Conseil que des réflexions restent ouvertes et certaines mesures préalables ont été initiées.
Le membre du gouvernement a de même rassuré le conseil que l’Etat togolais est prêt à œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’Homme malgré la conjoncture internationale et sous-régionale défavorable.
Pour rappel, certaines ONG sont revenues sur la question de la torture, de la détention arbitraire et sur les nouvelles dispositions supposées réprimer la liberté d’expression et de manifestations pacifiques.