Le comité d’organisation des Universités Sociales du Togo a levé le voile mercredi sur les recommandations issues de la première édition. 18 recommandations ont été formulées aussi bien à l’endroit du gouvernement togolais, des OSC qu’aux opérateurs économiques et inspecteurs du travail.
« Justice et équité sociales, regards croisés des acteurs », c’est sur ce thème que s’est déroulée la première édition des Universités Sociales du Togo qui se veut un cadre de discussions des maux qui minent la société togolaise.
Les travaux ont eu lieu du 12 au 13 octobre derniers et ont accouché des recommandations qui devraient être prise en compte pour un développement efficient et efficace du Togo. 14 de ces recommandations faisant état de bonne conditions de vie, de travail, de prospérité, de santé et d’éducation sont destinées à l’autorité nationale. L’une des recommandations phares à l’endroit du gouvernement reste la finalisation du processus de décentralisation et l’organisation des élections locales avant les législatives de 2018.
« Nous souhaitons que la recommandation portant sur la décentralisation puisse s’inscrire dans l’agenda politique parce que c’est un processus qui permet de rapprocher les pôles de décisions au sein des communautés du citoyen. Le citoyen étant beaucoup plus proche des pôles de décisions, l’action de contrôle est plus facile et cela sert la bonne gouvernance », a expliqué Docteur David Dosseh, Président du comité d’organisation.
Les 4 autres recommandations sont formulées à l’endroit des OSC et des opérateurs économiques et inspecteurs du travail.
Les initiateurs de l’UST ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils envisagent poursuivre l’action pédagogique, d’information et de formation.
« Nous irons vers les citoyens qui n’ont pas eu l’occasion de participer aux UST. Nous irons partager les conclusions de la rencontre avec eux », a ajouté M. Dosseh.