Des députés de l’Assemblée nationale togolaise ont entamé vendredi à Lomé les travaux de validation du manuel d’examen des projets de loi de finances. La rencontre regroupe principalement des membres des commissions permanentes de l’institution. A l’ouverture des travaux, le 4è vice-président, Pâcome Adjourouvi a invité ses collègues à adapter leurs techniques de lecture et d’analyse des documents budgétaires à la gestion axée sur les résultats.
Les députés sont appelés à suivre la présentation du manuel. Ce guide comporte six chapitres et s’articulent autour de la typologie de différentes lois de finances, des principes budgétaires, du budget et des critères de convergence.
« Le manuel se veut un outil pratique pour permettre à la commission de mieux connaître les documents budgétaires ainsi que les projets de lois de finances. Il vise aussi la maîtrise des procédures de leur élaboration et de leur vote », a expliqué Mawussi Djossou Semodji, président de la commission des finances et du développement économique de l’Assemblée.
De même, les procédures d’élaboration des différentes lois de finances qui sont la loi de finances de l’année, la loi de finances rectificative et la loi du règlement seront exposées aux députés togolais.
Les mécanismes d’examen et de vote de projets de loi de finances de l’année et l’examen, le vote du budget annexe et des comptes spéciaux du trésor feront aussi l’objet de la formation.
Les travaux ont été ouverts par Pâcome Adjourouvi. Selon le 4è vice-président du parlement, la nouvelle forme de gestion axée sur les résultats n’est pas sans conséquences sur la mission de législation en ce qui concerne l’examen et le vote des lois de finances.
Pour lui, désormais l’analyse des informations financières fournies aux députés par l’exécutif, de plus en plus améliorées, ne se limite plus à la logique de moyen mais à l’évaluation des projets de performance que poursuivent les demandes d’autorisations budgétaires.
« Nous devons adapter nos techniques de lecture et d’analyse des documents budgétaires à cette nouvelle logique de gestion budgétaire », a ajouté Me Adjourouvi.