Deladem Akpaki a été réélu samedi président du Comité National Olympique du Togo (CNO-Togo). C’était à l’issue d’une assemblée générale ordinaire élective supervisée par Julien Minavoa, président du CNO du Bénin, désigné par le Comité International Olympique (CIO) et l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA). Le président du CNO-Togo fait serment de s’inscrire dans une dynamique unitaire pour le développement de l’olympisme togolais.
M. Akpaki a été plébiscité par les présidents de 14 fédérations qui ont assisté au congrès. Il a un nouveau mandat de 4 ans et explique sa réélection par le travail bien fait au cours de ses premières années à la tête du CNO-Togo.
« Ce n’est pas tous les jours qu’on participe à des élections et qu’on sort avec 100% des voix des votants. Cela témoigne du travail qui a été fait », s’est-il félicité.
Les nouveaux défis de Deladem Akpaki
Pour lui, sa réélection est synonyme de nouveaux défis qu’il doit relever pour porter haut le flambeau de l’Olympisme togolais. D’ores et déjà, avec l’ensemble de son bureau, il s’engage à se concentrer sur les prochains jeux olympiques qui se profilent à l’horizon.
« Nous avons une olympiade qui est assez riche et assez fournie, qui va passer par Dakar 2026 jusqu’à Los Angeles 2028, sans perdre de vue les compétitions africaines. Il y a nécessité de remettre nos athlètes au cœur de nos actions. Du coup avec les différentes cultures de la solidarité olympique, nous allons travailler pour pouvoir atteindre les objectifs, c’est-à-dire replacer notre Olympique sur les podiums olympiques », a dévoilé M. Akpaki.
Dans son discours d’ouverture, Julien Minavoa a indiqué que la tenue du congrès du jour est importante pour l’olympisme togolais. Il a rendu un hommage à Benjamin Boukpeti, le seul médaillé olympique du Togo avant d’appeler à une union sacrée autour du bureau exécutif du CNO-Togo.
AKpaki et les frondeurs
Il y a quelques jours, Essonana Daou, Bartian Djabrigue, Komla Gamisso et Katena Lamega, respectivement président de la Fédération togolaise de la natation et de sauvetage, Fédération togolaise de cyclisme, Fédération togolaise de Hockey et Fédération togolaise d’escrime ont appelé au report du congrès.
Ils accusent le bureau sortant entre autres d’une gestion opaque, de suspensions abusives, du non-respect des textes et demandent principalement des audits. Ils ont alors commencé depuis lors à brandir des menaces de boycotte.
A la veille de l’assemblée générale, 3 des présidents ont été reçus par les représentants du CIO et de l’ACNOA. Il s’agit des présidents des fédération togolaise du cyclisme, de Taekwondo et du hockey.
Les échanges ont porté sur leurs revendications sur lesquelles Deladem Akpaki pourraient se pencher sérieusement dans les prochains jours.
« Ils sont partis du mouvement olympique mais ils n’y sont pas exclus. Nous ferons tout pour que les points de discorde qu’ils soulèvent puissent être pris en compte et que nous œuvrions pour le meilleur de notre mouvement olympique », a promis le président réélu.
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