La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a tenu sa 89e session ordinaire mardi à Lomé, la capitale togolaise. Cette réunion a été présidée par Dr George Agyekum Donkor, Président de la BIDC, en présence des membres de son Conseil d’Administration. Les discussions ont mis en avant des initiatives clés destinées à stimuler le développement économique et social dans la région.
Parmi les décisions majeures prises lors de cette session, la BIDC a approuvé un prêt de 100 millions de dollars destiné à Access Bank au Nigeria. Ce financement a pour objectif de soutenir le commerce dans le pays, une initiative significative à un moment où l’économie nigériane cherche à se redynamiser face à des défis structurels. Ce prêt représente donc une bouffée d’air frais pour le secteur bancaire, et aussi une opportunité pour les entreprises locales de se renforcer et de croître.
De plus, un accord de 60 millions de dollars a été validé en faveur de l’État du Niger. Ces fonds seront alloués à des projets dans des secteurs essentiels tels que le transport, l’agriculture et la santé.
En effet, le développement des infrastructures de transport est vital pour le Niger, un pays qui souffre de l’isolement géographique. L’investissement dans l’agriculture et la santé est également une priorité pour améliorer les conditions de vie de la population.
Dr Donkor a souligné l’importance de ces initiatives dans un contexte où l’inflation semble être en déclin dans plusieurs pays de la région.
« Ce recul de l’inflation pourrait favoriser des taux d’emprunt plus bas, facilitant ainsi le financement de divers projets économiques. Une inflation maîtrisée est synonyme de stabilité économique, condition sine qua non pour attirer davantage d’investissements, tant nationaux qu’étrangers », a-t-il indiqué.
La BIDC tient aux pays du Sahel
La BIDC a également mis l’accent sur ses relations avec les pays du Sahel, en affirmant qu’elle n’est pas une institution politique, mais une banque de développement. Cette position lui permet de maintenir un dialogue ouvert avec les États, indépendamment de leur situation politique.
« Le Burkina Faso et le Niger ont respecté leurs engagements de remboursement. C’est un signe d’une bonne gestion financière et d’une volonté de collaboration. En ce qui concerne le Mali, la BIDC a entamé des échanges pour faciliter le démarrage du service de sa dette. Ces interactions sont essentielles pour garantir la continuité des projets en cours et l’avenir des financements », a dévoilé Dr Donkor.
La BIDC continue d’affirmer son rôle en tant que moteur du développement en Afrique de l’Ouest. En soutenant des projets qui touchent directement la vie des populations, la banque contribue à la création d’un environnement propice à la croissance économique.
Dr Donkor a rappelé que la mission de la BIDC est d’accompagner les États membres dans la mise en œuvre de leurs projets, tout en veillant à ce que les financements soient utilisés de manière efficace et transparente.
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