La 1ère édition du Forum d’investissement de la CEDEAO s’est déroulée les 4 et 5 avril dernier à Lomé. Victoire Tomegah-Dogbé, le Premier ministre du Togo avait présidé le démarrage des activités. Ce rendez-vous économique a mis l’accent sur le potentiel de transformation du partenariat public-privé. Il était ainsi question de stimuler la croissance économique en vue de l’amélioration du niveau de vie des communautés de la région.
Le forum a porté sur le thème : « Transformer les communautés de la CEDEAO dans un environnement difficile ».
Le président du conseil d’administration de la BIDC, George Agyekum Donkor a expliqué que le forum a été identifié comme un des moyens phares pour améliorer le climat d’investissement au sein de la CEDEAO. Il permettra de créer des opportunités de croissance économique inclusive et durable et de renforcer la résilience aux chocs et menaces mondiales.
Le forum a donc été marqué par des discussions sous forme de panels, des réunions à valeur ajoutée et le réseautage.
« L’objectif est de sensibiliser sur le fort potentiel d’investissement dans la région, de faciliter les partenariats entre les acteurs clés opérant dans l’espace, de fournir une plateforme de discussion sur des questions essentielles telles que la sécurité alimentaire, le développement des infrastructures, le changement climatique et la création d’emplois. Ce forum servira également de cadre d’échanges d’idées, de partages des meilleurs pratiques et de mise en relation des investisseurs et des promoteurs », a indiqué M. Donkor.
Trois panels ont meublé l’EIF 2024, à savoir ‘’Assurer la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest – construire des chaînes d’approvisionnement agricoles viables. Ensuite, « le déficit d’infrastructures – mettre en commun les ressources pour le développement d’infrastructures durables ». Et enfin, « l’énigme du chômage des jeunes – exploiter l’économie verte pour accélérer le développement économique ».
Investissement dans la CEDEAO
Ce forum est une réponse aux défis économiques mondiaux résultant des tensions sociales et géopolitiques ont considérablement perturbé les activités génératrices de revenus, en particulier dans des secteurs tels que l’agriculture, les infrastructures, l’énergie et les soins de santé. Des pays de la CEDEAO ont connu une inflation à deux chiffres. La croissance économique a été faible. Il y a même eu un épuisement des réserves internationales des banques centrales, poussant ainsi les pays au bord du surendettement.
Le Forum d’Investissement de la CEDEAO 2024 (EIF) se veut donc une plateforme stratégique pour les partenaires en développement et les parties prenantes opérant dans la sous-région de se connecter et de promouvoir les opportunités d’investissement dans les secteurs clés des Etats de la sous-région. Pour son organisation, la BIDC bénéficie du concours du gouvernement togolais et de celui de l’Inde, à travers l’India Exim Bank.
A l’ouverture, le Premier ministre du Togo, Victoire Tomegah-Dogbé a salué la nouvelle dynamique qui se met en place qui se met en place avec les institutions régionales, souvent perçues par la population comme éloignées des réalités et qui semblaient jouer un rôle limité dans la vie quotidienne des gens.
Mme Dogbé a réitéré l’engagement du Togo à y contribuer fortement, en particulier en partageant son expérience.
« Dans un monde marqué par des tensions et diverses incertitudes, au sein d’une sous-région confrontée à des crises variées et à une montée de l’extrême violence, notre pays, le Togo, a choisi de construire des ponts plutôt que d’ériger des murs, tant sur le plan politique que financier », avait insisté Victoire Dogbé.
Notons que la BIDC a investi près de 4 milliards de dollars US à ce jour et jeté les bases d’un développement durable des Etats membres de la CEDEAO dans les domaines des infrastructures, du développement rural, de l’industrie, de l’éducation et des services.
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