En novembre dernier, le système éducatif togolais a connu des tensions. Les enseignants réclamaient l’octroi par le gouvernement d’une gratification exceptionnelle promise. Le ministre togolais de la fonction publique a réaffirmé jeudi l’engagement du gouvernement à prendre des dispositions pour que les enseignants puissent bénéficier de cette gratification. Gilbert Bawara parle de fin janvier 2022.
A l’occasion de la réception du rapport du comité de suivi de la mise en œuvre du Protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation, Gilbert Bawara a réaffirmé l’engagement du gouvernement de continuer à consentir les efforts pour le développement et le renforcement du système éducatif togolais.
Evoquant la gratification exceptionnelle, il annonce que tout sera mis en œuvre pour que d’ici à la fin du mois de janvier 2022, cette prime soit débloquée.
« Le gouvernement prend l’engagement que des dispositions concrètes seront prises, après étude du rapport, pour qu’avant la fin du mois de janvier 2022, afin que cette gratification exceptionnelle, sur la durée de la mise en œuvre de la feuille de route, à savoir 2021-2026, soit véritablement débloquée », a promis Gilbert Bawara.
Le ministre de la fonction publique annonce que le montant de cette prime sera communiqué dès que les mesures seront prises.
Gratification mais aussi dialogue
Mais en guise d’exhortation aux fédérations des syndicats de l’enseignement, M. Bawara estime qu’il sera nécessaire d’avoir une approche globale des défis du système éducatif.
« Nous devons examiner l’ensemble des points. Certains touchent à la situation des enseignants, d’autres problèmes ont trait à la qualité du système éducatif lui-même, d’autres concernent aux infrastructures d’accueil, certains problèmes touchent à la manière dont nous devons renforcer et améliorer la formation du personnel enseignant. Tous ces problèmes ont vocation à être réglé de manière globale, progressive et durable », a-t-il émis.
Pour le ministre en charge du dialogue social, le gouvernement est disponible à continuer à dialoguer pour trouver les solutions aux difficultés du secteur de l’éducation.
Gilbert Bawara estime que les apprenants togolais doivent jouir pleinement de leur droit à l’éducation. Pour y arriver, il appelle chaque acteur à jouer son rôle.
« Si nous voulons pleinement assurer le respect et la jouissance effective de ce droit, il faut que nous puissions préserver un climat de sérénité pour que les activités pédagogiques puissent se dérouler dans de bonnes conditions », a-t-il lancé.