Les discussions entre les États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l’Union Européenne ont évolué. Les négociateurs en chef de l’UE et de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) ont annoncé jeudi avoir trouvé un accord politique sur le texte d’un nouvel accord de partenariat qui succédera à l’accord de Cotonou. Le texte sera soumis aux procédures internes nécessaires avant d’être paraphé pour ainsi mettre fin aux négociations. La signature interviendra en 2021.
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L’accord post-Cotonou devra être approuvé, signé et ratifié par les parties. Selon les informations, il porte sur les domaines du développement, de la croissance durables, des droits de l’homme, de la paix et de la sécurité. Le texte est axé sur une mise en œuvre fondée sur les priorités régionales. Une fois entré en vigueur, l’accord servira de nouveau cadre juridique et guidera les relations politiques, économiques et en matière de coopération entre l’UE et 79 membres de l’OEACP pour les vingt prochaines années.
«L’accord conclu aujourd’hui constitue une étape vers la nouvelle ère qui s’ouvre pour l’UE et les États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Les habitants de ces quatre régions du monde bénéficieront de cet accord ambitieux, qui nous permettra de mieux faire face aux nouvelles réalités et aux nouveaux défis en tant qu’acteurs mondiaux.», a expliqué Jutta Urpilainen, commissaire aux partenariats internationaux et négociatrice en chef de l’UE.
L’UE et les membres de l’OEACP constituent une force internationale. Ensemble, ils représentent plus de 1,5 milliard de personnes et plus de la moitié des sièges aux Nations unies.
Avec le nouvel accord, les pays membres de l’UE et de l’OEACP pourront répondre aux besoins émergents et aux défis mondiaux, tels que la pandémie de COVID-19, le changement climatique, la gouvernance des océans, les migrations, la paix et la sécurité.
«L’accord politique conclu aujourd’hui, à l’issue de ces longues et intenses négociations, ouvre la voie à un partenariat moderne et plus engagé au niveau national, régional et international. À cette occasion, je tiens à adresser mes sincères félicitations à nos négociateurs en chef qui ont travaillé sans relâche pour parvenir à ce résultat.», Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères, le négociateur en chef de l’OEACP et président du groupe central de négociation ministériel.
L’accord politique sera soumis aux procédures internes nécessaires avant d’être paraphé par les négociateurs, ce qui marquera la fin des négociations. Il est annoncé que la signature de l’accord interviendra en 2021.
Les deux parties indiquent que pour entrer en vigueur, l’accord doit être ratifié par une sélection et un nombre minimaux de parties. La signature, l’application provisoire et la conclusion de l’accord seront soumises à l’approbation du Conseil, sur la base de propositions de la Commission.
Pour l’heure, il est entendu que l’accord de Cotonou soit prorogé jusqu’au 30 novembre 2021. La réunion du Comité des ambassadeurs ACP-UE, qui doit avoir lieu en décembre 2020 devra clarifier ce point.
Les négociations post-Cotonou ont débuté en septembre 2018 en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. L’objectif était de parvenir à un accord sur un nouveau traité devant succéder à l’accord de Cotonou.
Notons que le nouvel accord de partenariat est constitué d’un «socle commun», qui expose les valeurs et les principes qui unissent les pays ACP-UE. Trois protocoles régionaux spécifiques mettant l’accent sur les besoins de chaque région sont associés à ce socle commun.
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