Le ministre de la sécurité , Yark Damehame et son collègue des transports, Affoh Atcha-dedji ont fait vendredi le point des accidents de la route pour le compte du premier semestre 2022. On retient des données que 3818 cas d’accidents ont été enregistrés au cours de ces 6 premiers mois de l’année 2022. Ces drames ont causé la mort de 347 personnes et ont fait 4 863 blessés.
Le rapport présenté par les ministres Yark Damehame et Affoh Atcha-dedji révèle qu’il y a encore des efforts à faire pour réduire le taux d’accidents de circulation.
Puisque les causes de ces accidents sont les mêmes comparativement aux années précédentes. Il s’agit entre autres de l’imprudence, de la conduite en état d’ivresse, de la non maîtrise du code de la route, de la surcharge, de l’excès de vitesse.
Les données officielles indiquent 3818 cas d’accident, avec 347 morts et 4 863 blessés au cours de ce premier semestre de l’année 2022. Soit 636 accidents, 58 morts et 811 blessés en moyenne mensuelle.
Pour le ministre Affoh Atcha-dedji, c’est l’indiscipline des usagers qui donne ces résultats déplorables.
« C’est l’indiscipline des usagers. Il faut qu’on change de mentalité », a-t-il martelé avant d’annoncer des actions de sensibilisation qui seront faites autour du « nouveau code de la route ».
Pour sa part, le ministre chargé de la sécurité, Gal Yark Damehame soutient que beaucoup d’efforts sont faits et restes à faire.
« Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour renforcer davantage la sécurité. Il n’y aura plus d’observation, le temps est à la pratique », a-t-il souligné.
Gal Yark a, par la même occasion fait savoir que le Togo dispose désormais d’un radar pour plus de contrôle des usagers sur la route.
Des accidents toujours en hausse
Il est à rappeler que plus de 600 personnes ont péri dans des accidents de la route en 2021 au Togo, un chiffre en augmentation par rapport aux 556 morts dénombrés en 2020. Regrettant les chiffres, les autorités ont pris de nouvelles mesures pour l’année 2022.
Notamment l’excitation des passagers à porter le casque au même titre que les conducteurs. Il a aussi été annoncé l’intensification des actions déjà entreprises au cours des dernières années, en l’occurrence la relance du permis de conduire catégorie A, la poursuite de la sensibilisation, ou encore la répression.
C’est dans la même dynamique que le ministre chargé des transports Affoh Atcha-Dedji a lancé en décembre 2021, le Projet Pilote de Renforcement de la Sécurité Routière (PPRSR).
La mise en œuvre de ce projet s’étend jusqu’en 2025, sera axé sur le renforcement de la sécurité routière par le biais de l’organisation d’examens de permis de conduire sur l’ensemble du territoire au profit de plus de 7.000 conducteurs d’engins à 2 et 3 roues. Des séances de sensibilisation sont prévues à l’endroit des usagers sur le code de la route et les dangers liés à certains comportements en circulation.