Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé retouche à l’appareil judiciaire. A la suite des affectations intervenues en novembre 2021, il a procédé le 16 mars derniers à de nouvelles nominations. Ainsi, 15 magistrats des cours et tribunaux sont nommés. On note que Abli Poutouli devient doyen des juges d’instruction au tribunal de Lomé.
Le nouveau décret de nomination signé par Faure Gnassingbé concerne les magistrats de la Cour suprême, de la cour d’appel de Lomé, des tribunaux de Lomé, de Kara et de Mandouri.
Ainsi, Ernest Koffi Bignang, précédemment président de la chambre d’accusation de la cour d’appel de Lomé, fait son entrée à la Cour suprême au poste de conseiller de la chambre judiciaire.
Awoulmère Karenkou Nayo, anciennement conseiller à la cour d’appel de Lomé, va aussi à la Cour suprême au poste de conseiller à la chambre administrative.
Désormais, Séla Polo sera l’avocat général au parquet de la Cour suprême
Dans la suite, le décret fait de Awal Ibrahim, précédemment conseiller à la cour d’appel, le nouveau vice-président de cette même juridiction.
De même, la présidence de la chambre d’accusation de la cour d’appel sera désormais assurée par Essodon Ali, jusque-là substitut du procureur général près la cour d’appel de Lomé.
Pendant ce temps, Abli Poutouli devient doyen des juges d’instruction au tribunal de Lomé, en remplacement de Awi Adjoli.
Le tribunal de Mandouri sera désormais présidé par Ignéza Komlan, précédemment juge d’instruction au tribunal de Kara.
Dernièrement, le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Abdoulaye Yaya a dénoncé plusieurs pratiques dans lesquelles des magistrats se sont rendus coupables.
Ces nouvelles nominations, faites sur proposition du ministre de la justice, Pius Agbetomey, vont elles permettre à la justice togolaise de connaître un renouveau ?