Le Togo participe depuis le 14 mars à New-York à la 66ème Session de la Commission de la Condition de la Femme. Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation conduit la délégation officielle. Cette session sera une occasion de présenter les efforts réalisés par le Togo dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques en lien avec les femmes.
La 66ème Session de la Commission de la Condition de la Femme se déroule sous le thème : « réaliser l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles dans le contexte du changement climatique et des politiques et programmes de réduction des risques environnementaux de catastrophes ».
La ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a présenté la déclaration du Togo aux membres de la Commission de la Condition de la Femme.
Malgré les efforts consentis par les différents Etats, les effets des changements climatiques sont de plus en plus intenses et fréquents. Les conséquences de ce phénomène sont particulièrement ressenties par les femmes et les filles.
Selon Mme Apédoh-Anakoma, cette situation a amené le Togo à réorienter sa planification du développement ainsi que sa gouvernance économique vers un développement résilient face aux changements climatiques.
« Des mesures et diverses actions ciblées ont donc été mises en œuvre, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports, de la foresterie et de l’agriculture, en veillant à la participation effective des femmes et des filles à toutes les étapes du processus », a-t-elle indiqué.
La ministre précise que les efforts du Togo se situent aux plans juridique, stratégique et institutionnel. Ainsi, au plan juridique et sur le plan internationale, le Togo a ratifié plusieurs instruments internationaux, notamment la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, l’Accord de Paris sur le climat, la Convention des Nations Unies sur la biodiversité.
Au niveau national, et en lien avec les engagements pris, le Togo a adopté différents textes de loi règlementant la gestion de l’environnement et des ressources naturelles, dans une approche participative et inclusive.
Au Plan stratégique, le Togo dispose et met en œuvre des documents de politiques, stratégies et plans nationaux, dans les différents domaines de la gestion de l’environnement. Ces documents portent, entre autres sur, la pêche et l’aquaculture, l’agriculture, la réduction des risques de catastrophes naturelles, la lutte contre les changements climatiques, la gestion des contingences multirisques.
Au Plan institutionnel, le Togo a créé une agence de protection civile, pour assurer les actions de prévention et de gestion des catastrophes naturelles, une agence de la gestion de l’environnement et un service de la gestion des catastrophes est opérationnelle.
« Ce dispositif national permet au Togo d’apporter le plus efficacement possible, sa contribution à la lutte contre les changements climatiques, et au renforcement de la résilience des communautés. Les actions réalisées se sont traduites par la mise en œuvre des projets et programmes au bénéfice des femmes et des filles», a déclaré Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma.
Encore des choses à faire selon Apédoh-Anakoma
La ministre de l’action sociale, de la promotion de la Femme et de l’alphabétisation a saisi cette occasion, pour féliciter le leadership du Président de la République Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé qui a permis la réalisation de ces différents résultats
Toutefois, de nombreux défis restent encore à relever, notamment l’ambition du Togo de parvenir à l’horizon 2030, à une réduction d’émission de CO2, de 6237 Gigagrammes, correspondant à une progression de 20, 51% contre 11 ,14% signalés en 2015.
L’atteinte de cet objectif se fera avec la participation de l’ensemble des acteurs impliquées y compris des femmes qui constituent les premières actrices de développement.
Notons que la délégation conduite par Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma comprend Akakpo Koffi, Chargé d’affaires, représentant permanent du Togo auprès des Nations Unies à New York, de Mme Tebiè Mazalo épouse Amouzou-Kouetete, directrice générale du genre et de la promotion de la femme par intérim, de Mme Boko Afi, directrice de la famille et de l’éducation de la jeune fille.
On note également la présence de Mme Assim-Tchao Bidénam épouse Awaté, assistante technique au bureau national Ozone (ministère de l’environnement), de Mme Kebenzikato Adjéya Banilélé épouse Tchariè, Chef service promotion de l’aquaculture (ministère de l’économie maritime).