Dans le cadre de son engagement en matière de la durabilité à l’horizon 2030, le groupe HeidelbergCement vient de marquer un pas de plus. Il a lancé lundi à Lomé le Projet d’appui à la gestion durable de la biodiversité de la réserve de biosphère transfrontière du Mono (Togo/Bénin). ScanTogo et CIMBénin viennent de signer un partenariat d’un montant de 26 millions avec 8 ONGs pour la préservation de cette réserve.
Le projet fait suite à un partenariat noué par SCANTOGO et CIMBENIN avec diverses ONG pour mener des actions de conservation et de protection d’espèces fauniques menacées selon la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) de part et d’autre de la frontière Togo/Bénin.
Cette diversité biologique est menacée par la poussée démographique et la pression croissante sur les ressources naturelles. Environ 80% des populations locales vivent de l’agriculture, de la pêche ainsi que de l’exploitation du bois et du charbon de bois.
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Les 2 sociétés ont débloqué 26 millions FCFA pour bénéficier 5 ONGs du Togo et 3 autres du Bénin pour mettre en œuvre ce projet.
« Nos partenaires vont sensibiliser les populations des milieux concernés. On attend aussi qu’il y ait un équilibre entre l’activité humaine, l’environnement et les espèces qui sont en danger dans l’espace de la biosphère du Mono. Nous espérons avoir un impact positif sur l’environnement et nous invitons d’autres sociétés à nous accompagner dans cette démarche de la préservation de l’environnement », a déclaré Eric Goulignac, Directeur Général des sociétés du Groupe HeidelbergCement au Togo.
La démarche concerne la conservation et la protection d’hippopotame (Hippopotamus amphibius), de mangroves, de tortues marines (Lepidochelys olivacea, Dermochelys coriacea, Chelonia mydas, Caretta caretta et Eretmochelys imbricata) souvent capturées dans les filets des pêcheurs côtiers, de lamantins d’Afrique (Trichechus senegalensis) et de suivi de la biodiversité dans la partie restaurée de la carrière de SCANTOGO.
Notons que la zone en question est la partie sud du fleuve Mono, limite naturelle de la frontière entre le Togo et le Bénin. Elle abrite une grande variété d’espèces animales, dont certaines sont fortement menacées. Cette zone a été reconnue comme Réserve de Biosphère Transfrontière du Mono par l’UNESCO en 2017 grâce à sa biodiversité et ses services écosystémiques. Ainsi, cette région aux multiples facettes où se côtoient rivières, lacs, marécages, savanes, forêts galeries, mangroves et plages forme un habitat pour des hippopotames, des lamantins, des singes à ventre rouges, des antilopes, des buffles, des tortues marines ainsi que pour de nombreux oiseaux sédentaires et migrateurs.
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