Les routes togolaises continuent de se transformer en théâtre de drames quotidiens. Samedi 22 février, un grave accident s’est produit à Bouladè, une localité située à 15 km au nord de Bafilo, marquant une nouvelle tragédie sur le réseau routier du pays. On déplore un mort et 18 blessés.
L’accident a impliqué un mini-bus de 15 places et un gros porteur, probablement chargé de marchandises. Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le poids lourd, dont la surcharge pourrait être en cause, s’est renversé sur le mini-bus, piégeant les passagers à bord.
Un lourd bilan humain
Le bilan provisoire de grave accident communiqué par les autorités locales et les équipes de secours fait état d’un mort et dix-huit blessés graves. Les blessés ont été rapidement évacués vers le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara, où ils reçoivent des soins intensifs.
Des témoins de l’accident rapportent une scène de chaos : des corps coincés sous la carcasse des véhicules, des cris de détresse et une mobilisation d’urgence des riverains avant l’arrivée des secours. La rapidité d’intervention des sapeurs-pompiers et des services de secours a permis d’éviter un bilan plus dramatique.
Une récurrence inquiétante des accidents
Ce grave accident s’inscrit dans une série noire d’accidents routiers survenus ces dernières semaines au Togo. À Lomé, Togblékopé, Agoè-Nyivé ou encore Tsévié, les collisions impliquant des poids lourds, des véhicules de transport public et des motos se multiplient, mettant en lumière les défaillances structurelles en matière de sécurité routière.
Les causes de ces accidents de la route sont connues : excès de vitesse et imprudence des conducteurs, mauvais état des infrastructures routières, absence de contrôle strict sur la surcharge des camions et bus, défaut d’entretien des véhicules, non-respect du code de la route,…
Face à la recrudescence des accidents de la route, le gouvernement togolais a plusieurs fois annoncé des mesures de renforcement du contrôle routier et des sanctions plus sévères contre les infractions graves. Pourtant, les résultats peinent à se faire sentir sur le terrain.
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