Le Forum des Administrations Fiscales Ouest Africaines (FAFOA) a organisé à Lomé un atelier de 3 jours. L’activité a réuni les cadres des administrations fiscales, des ministères du commerce et des finances des pays membres de la CEDEAO. Elle a été appuyée par l’Office Togolais des Recettes (OTR). L’activité qui a pris fin mercredi a porté sur les implications économiques de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).
A Lomé, les participants ont partagé les différentes expériences de leurs pays respectifs. Les acteurs se sont réjouis à la fin des travaux. Des accords sont trouvés au cours de cette rencontre du FAFOA. Ils seront donc ratifiés et implémentés dans les législations nationales.
« Au cours de ces 3 jours de formation, j’ai reçu différentes expériences des pays participants notamment celle du Niger, du Togo, du Nigéria et de la Gambie. Les expériences vont dans le sens de la mise en œuvre de l’accord de la ZLECAF. Le Niger par exemple a commencé par la mise en place des structures de réglementation pour la mise en œuvre de cet accord. C’est une bonne expérience qu’il faudra capitaliser dans notre pays », Géraud Fagbemi, Juriste, agent des impôts du Bénin.
L’OTR aux côtés du FAFOA
Pour l’OTR, il était important de s’engager aux côtés du forum pour l’organisation de cette formation. Les cadres de dudit office pensent notamment que sans une attestation particulière portant sur le renforcement de capacité des ressources humaines, les administrations fiscales ne sauront être efficaces et efficientes. Ils croient aussi que le sujet fondamental de cette formation détermine l’avenir du système fiscal du Togo.
« Cette formation nous a permis d’approfondir une meilleure connaissance au niveau de la ZLECAF sur l’accord du libre-échange. Nous avons mené plusieurs discussions et avons relaté les informations que nous avons recueillies sur le terrain. Ce qui nous a permis de nous doter des stratégies qui permettent d’accroître nos recettes et éviter de pallier les pertes au niveau de chaque pays. Cela va nous permettre d’augmenter la productivité nationale », a exprimé Emefa Adjo Grant-Somborn, inspecteur des impôts/Togo.
Le travail permet également aux pays de revoir les relations en matière de l’éducation des contribuables.
« Avec cette zone de libre-échange nous allons aider nos gouvernements à mobiliser beaucoup de recettes. Il y a surtout le contribuable que nous mettons au centre de nos activités. On ne peut pas parler d’administration fiscale ou douanière si celui-ci n’est pas au cœur de nos dispositions », a déclaré le Secrétaire Exécutif du FAFOA, Babatunde Oladapo.