Le Centre de services scientifiques d’Afrique de l’Ouest sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) a ouvert mercredi à Lomé sa première réunion extraordinaire du conseil d’administration 12 ans après sa création. Plusieurs décisions sont attendues à l’issue de cette rencontre pour un lendemain meilleur de WASCAL.
Les travaux ont été lancés par le ministre togolais de l’enseignement supérieur et de la recherche, Prof Ihou Majesté Wateba en présence du ministre fédéral allemand de l’éducation et de la recherche, Dr Karsten Hess.
La réunion sera essentiellement marquée par le renouvellement des instances dirigeantes du centre. Prof Akossiwa Quashie-Mensah Attoh après 7 ans au poste de la présidente du conseil d’administration va passer le témoin.
La nouvelle équipe annoncée est chapeautée par Prof Emmanuel Ramde en tant que Directeur exécutif. Prof Ramde s’engage d’ores et déjà à relever les défis liés à la ressource humaine, à la mobilisation des finances et à la visibilité de l’institution.
« La ressource humaine est le premier défi que je souhaite relever. Il nous faut du personnel de qualité, une quantité suffisante pour régulièrement travailler en équipe, promouvoir la vision et la mission de WASCAL. Le 2è est la finance. Nous avons besoin de diversifier les sources de financement du centre et enfin relever le défi de la visibilité », a-t-il détaillé.
Prof Ramde souligne qu’à l’heure actuelle, WASCAL est financé à presque 80% par le ministère allemand de l’éducation.
« Nous avons à pérenniser les actions de WASCAL. Nous ne souhaitons pas que dès que le bailleur se retire que tout s’écroule. Nous allons travailler en équipe avec le staff pour pouvoir construire un WASCAL durable dans le temps et dans l’espace. Travailler en sorte que les institutions telles que la CEDEAO puissent faire de WASCAL leur arme, leur bras technique en matière d’éducation, en matière de changement climatique », a-t-il ajouté.
Engagement à promouvoir le WASCAL
WASCAL a été créé en 2012. Depuis lors, il fournit des informations et des connaissances aux niveaux local, national et régional à ses pays membres d’Afrique de l’Ouest. Ceci leur permet de faire face aux impacts négatifs du changement climatique et concevoir des options intégrées à moyen et long terme pour construire des paysages socio-écologiques résilients et productifs.
Selon le ministre de l’enseignement supérieur et technique, l’enseignement dispensé par le Centre dans les universités doit être toujours de qualité.
« Le gouvernement togolais a décidé de considérer ou du moins de prendre en compte les enseignements et les différents diplômes que WASCAL délivre. Le gouvernement a donc décidé de les placer dans ce que nous appelons désormais les métiers prioritaires actuels et les métiers prioritaires du futur », a partagé Prof Wateba.
Il précise qu’à l’Université de Lomé, les autorités sont résolues à aider WASCAL à être performant et non à lui créer de la concurrence. C’est ce qui justifie l’absence d’autres départements qui traitent les mêmes thématiques que WASCAL.